Problème dans l’Ombre

Les marques dans l'Ombre

Les noirceurs d’un vécu meurtri
En signes invisibles, des marques de vie
Décimant l’être en repli

Le regard sachant regarder sous l’écrit
Vers la lumière finalement surgit
Les mots dessins de survie

Les Ombres assassines deviennent jour
Un pas à la fois, sans détour
Vers de meilleurs desseins de vie

Ces coupures au voile d’amour
De soi, fauches du temps à rebours
Sous l’encre, s’effaceront aussi

S’aimer, soi, dans les tourments
Sortir des fourbes, l’enfant
D’horizons enfin revêtit

Les courbes du corps survivant
Poitrine fière portée devant
L’être enfin épanouie

Crédit photo ©2020 Natboudoir Instagram : @Instagram

Les marques dans l'Ombre
Crédit photo : Instagram @Natboudoir
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(In)Certitude

Dans l’écueil de la solitude
Tu effeuilles mes certitudes
Comme nos corps jadis
Dévêtus de leur turpitude

Les murs font sombres échos
Des murmures jadis si beaux
Ces accords de nos corps
Dévêtus de leur cachot

Se meurt de lassitude la nuit
Des échos que je fuis
Un jour certitude, pour toujours oublie
Se dévêtit à son tour la vie

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Amitié sonnante

Nous avons parlé, échangé.

Nous nous sommes reconnu, connu, inconnus convenus. Des regards et des paroles, des caresses sur le temps et sur les tempes tissent des liens de découvertes, au loin des couvertes. S’installe quelque chose, de quoi d’intangible, de quoi de serein, cette chose qui donne chaud au torse, mais des sueurs froides à l’espoir. Nous nous apprenons, ici notre première erreur, comme si entre ces inconnus pouvait s’enraciner un jardin de devenir, un champs de gaieté à perpétuité, alors que ces inconnus seront méconnus le temps venu. Déconvenues, ils seront.  Du moins, il y en aura toujours un. Celui qui cherchait, celui qui maladroitement espérait connaitre la paix, connaitre l’amitié, l’échange mutuel, la luxure. Cette simple mais complexe luxure; celle qui uni et divorce; celle dont on ne peut vivre sans, mais doit souvent vivre sans.

Nous avons parlé, échangé.

Jusqu’au moment de soi, être dévêtu, su à nu. Sans les barrières pour garder nos arrières. Nous protégeant dans ce plongeon si fière. Mais nous sauver, ne peut aucune prière. Non ! La peur de la perte nous réveille, la peur de post-solitude, de la servitude au vide des murs qui font la cage nous isolant de la vie qui se vie. La luxure serait-elle aussi pure que le chevalier puisse en survivre comme au champs ? Cette simple et complexe luxure; celle qui attise et courtise; celle qui flagelle la chair et nourrie la poésie. 

Nous avons parlé, échangé.

Au-delà de s’être découvert. Au moment de se dévêtir de ces vêtements, ultimes frontières. Dans les plans, tels qu’entendus, tels qu’attendus, tels que convenus, le temps est venu. Mais les merveilles touchées à l’âme, ces paroles, ces parcelles de rien, ces bribes du sien et du mien, forment ce nouveau rampart. Criant gare à l’instinct, au désir de cette luxure. Ce frein qui nous trouverait impure … ce manque de respect des liens éphémères gagnés pour les perdre dans le chemin du lendemain. Conséquence à cette simplement complexe luxure; celle qui anime, réanime; celle qui tue les lendemains à 4 mains. 

Nous avons parlé, échangé.

Nous sommes parties chacun de notre côté. Avec nos couvertes et nos découvertes. Toute une histoire qui sera un certain demain oubliée; du moins pour l’un et peut-être l’hôte. Parfois, il est mieux de ne pas connaitre ce qui ne peut être vécu. Ne pas pousser les liens au-delà du point où leur perte devienne le fardeau d’une vie lourde sans lien. Alors dans l’ignorance l’un demeure. L’hôte sait, dans sa solitude, la vie qu’il aura sauvé; et se meurt… Sans cette luxure; celle qui vient; celle qui va et vient …

Nous aurons parlé, nous aurons échangé …

 

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Électron libre

Il me targue de vivre 
Je tangue dans les eaux du jour
Électron libre dans le vide humain 
Je plume l’émoi d’encre d’ennui

Il me targue de vivre
Dans cette langue aux mots de jour 
Électron libre sans chemin
J’écume les mères que je lit

Il me targue de vivre
Cette lente eau sans jour
Électron libre filant les demains 
Que je fûmes l’encens de nuit

Il me targue de vivre 
Sans Exsangues maux de jour
Électron libre jusqu’à la fin
Posthume, je serai d’oublie 


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