Un autre ruisseau qui s’efface dans la fertile terre
Chaque pas vers la mer
Est balayé du souffle du destin
Tout disparait sans dessein
La vie tourne son moulin sous le vent du présent emportant les rêves et les espoirs d’un demain sans histoire, moulant le blé d’une moisson qui ne se récolte plus, laissée dans un champs aride et sans pluie, où même le soleil ne brille qu’indirectement et que le souffle ne chante que pour les fleurs et les arbres distants, réduisant au silence le buisson esseulé dans une forêt de quatre murs.
Apparences présentaient, aux sentiments, ressentais
Délicieux goût du rêve, soufflé de la grève
Roulant sur la page, de sable, égratigné et de passage
Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
Nos rêves de vie sont des dessins à la plume de plomb Sur une plage caressée de vagues de fond Ils apparaissent en châteaux phares, points forts Et s’effacent subtilement, coulant au loin, malgré les efforts
… tu es belle comme la fleur du printemps comme le vent frais de l’automne comme l’hiver féérique aux rêves d’enfants comme l’été parfumé sur la grève qui chantonne
… tu es belle où aucun coeur ne résiste où l’esprit se perd dans le vent tourbillonnant où la main sur la joue altruiste où la bouche muette sur le papier blanc
… tu es belle le temps que pleut les souvenirs le temps que l’essence spirituelle oublie le temps d’un sablier qu’il faut retenir le temps … que le temps s’enfuit