De la mer au moulin

Un autre ruisseau qui s’efface dans la fertile terre 

Chaque pas vers la mer 

Est balayé du souffle du destin 

Tout disparait sans dessein


La vie tourne son moulin sous le vent du présent emportant les rêves et les espoirs d’un demain sans histoire, moulant le blé d’une moisson qui ne se récolte plus, laissée dans un champs aride et sans pluie, où même le soleil ne brille qu’indirectement et que le souffle ne chante que pour les fleurs et les arbres distants, réduisant au silence le buisson esseulé dans une forêt de quatre murs.


Please follow and like us:

Rendez-vous manqué

C’est le souffle qui étouffe
De ce bonheur qui m’engouffre
On ne te voit, ni te touche
Mais sur nous, tu souffles
 
Ce plan, ce dessein, de nos mains
Les efforts de traits de crayons
Une vie d’active construction
Avec l’amour des lendemains
 
 
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
 
 
Une feuille qui vole dans le vent
Seule et légère, de couleurs fauves
Tombe au sol, anonyme au temps
Invisible, trop lourde, se sauve
 
Le rêve au loin, souffle disparaissant
Souffle chanson qui s’essoufle
Au loin, au loin, il s’évapore
Au loin, si loin, il s’éteint
 
 
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
 
 
À porter de main, écriture sur parchemins
Une histoire aux cursives dérisoires
L’espace d’une fenêtre, lumière infuse de l’être
Derrière les rideaux, ombres diffuses en lambeaux
 
Devenir ce qui n’est, être ce qui pourrait
Apparences présentaient, aux sentiments, ressentais
Délicieux goût du rêve, soufflé de la grève
Roulant sur la page, de sable, égratigné et de passage
 
 
Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin
 
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
 
 

Nos rêves de vie sont des dessins à la plume de plomb
Sur une plage caressée de vagues de fond
Ils apparaissent en châteaux phares, points forts
Et s’effacent subtilement, coulant au loin, malgré les efforts

 
 
Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin
 
Au loin, meurt ce petit train
Un horizon sans fin
Un mirage … vain
Please follow and like us:

Que …

… tu es belle comme la fleur du printemps
comme le vent frais de l’automne
comme l’hiver féérique aux rêves d’enfants
comme l’été parfumé sur la grève qui chantonne

… tu es belle où aucun coeur ne résiste
où l’esprit se perd dans le vent tourbillonnant
où la main sur la joue altruiste
où la bouche muette sur le papier blanc

… tu es belle le temps que pleut les souvenirs
le temps que l’essence spirituelle oublie
le temps d’un sablier qu’il faut retenir
le temps … que le temps s’enfuit

… tu es belle simplement
Simplement toi.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


Please follow and like us:

Immobile

1, 2, 3

Ce jour, comme l’autre
Et celui d’avant
Et celui d’après
Le temps s’écoule
Une rivière infini
De pluie nourrit
Les Nuages bougent
Mais restent

Quand le jour ne se lève point
Sur notre Lune d’éclipse
Divagations en vagues contrepoints
Nos sommets d’ellipses
Retournent au même point

Comment s’élever
Et se dépasser
Et se surpasser
Le temps s’écoule
Sur notre fierté fini
Un chemin sans bruit
Les Cailloux bougent
Mais restent

Quand le jour ne se dresse point
Sur les Dunes ellipses
Divagations en vagues contrepoints
Aux horizons éclipsés
Nous retournent au même point

      Tic tac de l’horloge
        1, 2, 3 du conteur
      Musique en silence
        Réveille en patience

Quand le jour ne se lève point
Sur notre Lune ellipse
Divulgation sans vague, sans point
Nos sommets éclipsés
Nous tournent le poing

Quand le jour ne se lève point
Sur notre Lune d’éclipse
Divagations en vagues contrepoints
Nos sommets d’ellipses
Retournent au même point

3, 2, 1 …

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


Please follow and like us: