Et puis …

Dentelles-lit-ordi

‪S’être perdu dans les dentelles d’étoiles‬
‪Chaque fil, un chemin de voile‬
‪Prit au vent sur toile‬

‪Se laisser pudiquement voler aussi haut‬
‪Sur les ailes de la brunante de mots‬
‪Prit au vent si tôt‬

‪Entendre les cliquetis des drisses et du cordage‬
‪De vagues en divague‬
‪Prix de l’âge‬

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Neige de nuit

Perdu dans le vent de l’ennuie
Au passé diffus de nuits
Ce rêve interrompu
Peine au sang déchu
Au matin enneigé
De notre chemin effacé
Balayées congères
D’une main de revers
Je n’oublie que la feuille
De cette saison de deuil
Sous la neige blanche
De tes mémorables hanches

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Rendez-vous manqué

C’est le souffle qui étouffe
De ce bonheur qui m’engouffre
On ne te voit, ni te touche
Mais sur nous, tu souffles
 
Ce plan, ce dessein, de nos mains
Les efforts de traits de crayons
Une vie d’active construction
Avec l’amour des lendemains
 
 
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
 
 
Une feuille qui vole dans le vent
Seule et légère, de couleurs fauves
Tombe au sol, anonyme au temps
Invisible, trop lourde, se sauve
 
Le rêve au loin, souffle disparaissant
Souffle chanson qui s’essoufle
Au loin, au loin, il s’évapore
Au loin, si loin, il s’éteint
 
 
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
 
 
À porter de main, écriture sur parchemins
Une histoire aux cursives dérisoires
L’espace d’une fenêtre, lumière infuse de l’être
Derrière les rideaux, ombres diffuses en lambeaux
 
Devenir ce qui n’est, être ce qui pourrait
Apparences présentaient, aux sentiments, ressentais
Délicieux goût du rêve, soufflé de la grève
Roulant sur la page, de sable, égratigné et de passage
 
 
Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin
 
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
 
 

Nos rêves de vie sont des dessins à la plume de plomb
Sur une plage caressée de vagues de fond
Ils apparaissent en châteaux phares, points forts
Et s’effacent subtilement, coulant au loin, malgré les efforts

 
 
Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin
 
Au loin, meurt ce petit train
Un horizon sans fin
Un mirage … vain
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Le jardin de Rose

Les courbes de votre jardin que je caresse du regard 
Joue contre la boite à souvenirs, je capte cette fraction d’éternité
Rose, ses pétales, sur le lit de couleurs, ouvertes au soleil clochard
S’y dresse en tuteur, ligne verticale vers le ciel, l’attestation du délicat touché
Rosée abondante et fraîche, offrande sous un soleil matinal, vantard 
L’objectif pénètre cet univers, ne faisant qu’un avec ce dessein désiré
Des bras tendus de l’arbre, je cadre;  fenêtre ouverte sur cet écart:
Ce jardin en danse, ondulations des reins  du vent et de son gré
Explosion écarlate, cris de la nature, échos sur les courbes en remparts
J’immortalise ces caresses, souvenirs matinaux, les yeux émerveillés
De cette vision d’un tiers, magie des nombres et beauté des arts
Votre jardin cambré, offre aux passants ce spectacle coloré.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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