Entendre le son de sa voix
Comme un chant des carillons
Qui résonnent dans ma nuit
Et frissonnent mon insomnie
Mémoire du chant de douceur
De son “Allô” enchanteur
Qui illumine ma nuit
Et culmine mon insomnie.
Le tranchant de sa froidure
Qui blesse ma vision d’elle
Qui provoque la nuit
Malgré l’insondable insomnie
Son chant est malgré proie
Plus puissant que les clochers
Apaisant mes nuits
Souhaitant endormir cette insomnie.
Isolement
Ma plume est un livre fermé
S’y étouffent les mots
À défaut d’être consommés.
Dans l’oubli isolé
Se camouflent les mots
À défaut d’être partagés.
Sur les pages déchirées
Disparaissent les mots
À défaut d’être imprimés.
Tant d’images, tant de sages
Douleurs du loin, douleur du moins
Le couteau d’un rein, n’est plus rien
Quand la mémoire saigne que tu peignes.
Ma couverture, de toi en reliure
J’étouffe mes mots
Par défaut, par censure.
Disparu, comme une souillure
Je camoufle mes mots
Par défaut, sous des rayures.
Ma plume en écaillures
Disparu sans mes mots
À défaut d’une balayure.
Tant d’images, tant de pages
Douleurs de loin, si seulement au moins…
Le couteau de tes reins contre les miens
Ma mémoire saigne …
Que je sois maintenant rien …
Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète
Le silence est …
La douleur d’être témoin dans le silence est aussi flagellante que l’ignorance.
Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète
Un océan de paix … ou de troubles
La vie est souvent tel un miroir d’eau où seul notre reflet nous incombe. Et bien qu’il pourrait être agrémenté d’agréable voiliers, on leur épargne des naufrages et des coques brisés. Car c’est alors que le miroir devient trouble avec une mousson renversante, d’une main imprévue, bien qu’ingénue, sur le flanc d’une rive embrochée.
On doit se regarder dans ce miroir, y voir le fond de notre océan, y ratisser la vie qui s’y cache, y boire notre histoire.