Ondes de corps

Assise les pieds dans l’eau
La cuisse aux intentions légères
Elle s’y glisse comme une vague
Venant du fond prendre la rive

D’un pas d’assurance, elle le prend de haut
Leurs lèvres humides de fièvre
Leur corps enlacés, le temps divague
Dévêtant les secondes lascives

Le bruit des vagues sous leurs soubresauts
Elle, créature aux retenus rêves
Lui, de sa délicieuse verve swag
Les retenus que leur corps ravivent

Ses lèvres sur ses seins si beaux
Humides d’une poésie sans trêve
Leur désire s’enfilant comme une bague
Leur sexe, comme en nuit, revivent

S’enfilent les caresses sous les Ô
À chaque glissement, une retenue crève
Nus et naufragés, leurs reins font la vague
Portant le mât au lagon de ses rives

Leur ascension toujours plus haut
Tourbillons d’intenses ondes brèves
Renversée de l’intérieur par cette dague
Soulagée ainsi, elle occulte cette dérive

Ils sont un dans une multitude
Dans une bulle, ce rêve de plénitude
Écrit dans le corps avec certitude
Leur extatique amplitude

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Devenir le présent

Je mords cette tendresse,
        De lèvres qui s’élèvent
        Gouter au ciel
Avec la vigueur de l’ivresse

Ce feu de joie,
        Allumé dans ce volcan
        Rivière déchainée
Me brule ma foi

Dansons les corps
        Dévorons le temps
        Alimentons l’écrit
Et nous seront accords

Vient à mon ventre
    Devient mon centre

Un écho pour le texte de Mary*Poppins sur Twitter

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Électron libre

Il me targue de vivre 
Je tangue dans les eaux du jour
Électron libre dans le vide humain 
Je plume l’émoi d’encre d’ennui

Il me targue de vivre
Dans cette langue aux mots de jour 
Électron libre sans chemin
J’écume les mères que je lit

Il me targue de vivre
Cette lente eau sans jour
Électron libre filant les demains 
Que je fûmes l’encens de nuit

Il me targue de vivre 
Sans Exsangues maux de jour
Électron libre jusqu’à la fin
Posthume, je serai d’oublie 


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