Aux ondes de mon rire
Je vogue sur les vagues de ton corps
Ton souffle sait lire
Le chant de mon port
Aux éclats de plaisirs
Les ficelles de soirs
Dévoilant les rivages à dévêtir
Sur le corps, déchoir
Sur nos corps revêtir
Nos innocences envolées
Portées aux ailes de mes rires
Vers les inspirantes contrés
La force de ton corps, m’y blottir
Comme neige fondante
S’y laisser partir
Au son de mon rire, contente
Caresser d’un regard le bonheur
Dans l’adversité de la vie
Comme une rivière printanière
Se faufilant entre les glaces
Le délice d’un sourire donne l’heure
Du bien de l’être qui en resplendit
Comme les fleurs printanières
De parfum, reprennent leur place
De l’être, sa douceur
Avec sa force, unies
Comme la nature printanière
Refait toujours surface
Un grain de ciel
Sur la crêpe de miel
Une crête si belle
Qu’un sourire éternel
Au-delà du gris
La lumière sourit
Sur les nuages soumis
À son brillant tsunami
Une beauté sucré
Aux dunes salées
Le monde éclairé
De sourires illuminés
De pas fièrement
Glissants
Sur la glace du vivant
Énergiquement souriant
Une petite fleur
Forte à ses heures
Fragile sous les heurts
Fermée elle demeure
En huitre perlante
Sa timide voix tremblotante
Une histoire parlante
Sa beauté est attirante
Trottinant sur le sentier humide
Dans l’air d’apparence vide
Cherche la croisée Cupidon
Pour fleurir sa corporelle saison
La saison morte au sol fluide
Son accompagné pas demeure impavide
Flanquée qu’elle est de sa compagnon
Fidèle et jamais grognon
Sur son visage, de couleurs vivides,
Des yeux emplis d’un sourire perséide
Son corps endurcie de centurion
Rêve de caressantes passions
