Je goutterais chaque perle coulant sur sa peau
Ses frissons au passage d’une langue polissonne
Accompagnerais ses ondulations symphoniques
D’un corps enflammé et volcanique
Notre ciel tombé sur notre lit
De passion et d’envies
Mes lèvres en lecture de son être
Tournant sa page
Au soleil levant, je caresse le sourire mielleux, dépose sur une vierge nuque des frôlements délicats et tièdes.
Frottements de draps dissimulants des étreintes matinales, survivantes de nuits tropicales et mièvres.
Devinant des courbes cachées aux regards mais dévoilées aux touchers , les amants s’éveillent toujours vibrants de leur fantaisie.
Lèvres déposées l’une contre l’autre, langues tendres mais insistantes, les corps se dressent contre le jour … et la boiserie.
A l’orée de la vision
J’entrevois la tendre passion
J’y trouverais moisson
Ce satiné cuir
L’envie, j’y plongerais
Dévêtu et prêt
Goûter de si près
Ce satané cuir
Fondu en ce regard
Le printemps en retard
Se perd le navire sans phare
Sur tanné cuir
Je mords cette tendresse,
De lèvres qui s’élèvent
Gouter au ciel
Avec la vigueur de l’ivresse
Ce feu de joie,
Allumé dans ce volcan
Rivière déchainée
Me brule ma foi
Dansons les corps
Dévorons le temps
Alimentons l’écrit
Et nous seront accords
Vient à mon ventre
Devient mon centre
