Elle est lumière miroitant à sa fenêtre La goutte d’envie ruisselant sur la douche L’énergie insufflant la volonté d’être Le mouvement du souvenir qu’il touche
Brillante matinée au corps chaud Printemps dévoilant ses infinis rayons Le regard, elle caresse de beau Ces rayons de cheveux blonds
Le cosmos défile le mystérieux infini Sans attache aux aiguilles circulaires du temps Des âmes, il encre grandiose symphonie Aux notes en vibratos oscillants
Et, là, s’élève, délicate et silencieuse Comme la poésie des chinoises ombres La muse, rêvée, se faisant harpe pulpeuse Cristalline sous le doigté de la nuit sombre
Perdues dans cet univers des incongruités Sur la Voie lactée à pas de néant S’unissent et se dispersent les impossibilités Au-delà du visible, vagues échos du temps
La matinée est un cosmos du temps Un éveil aux beautés de ses saisons Et au chant de la muse au regard brillant L’éternel instant, l’infime grandiose, d’une vibrante passion
Elle flotte sur mes pensées telle la brume sur le lac au matin Forme fantomatique à l’essence intangible mais parfumée de satin Étendu sans contact, entendu silencieusement, elle est mystère Nature blanchie de sa pureté vélique, elle inspire les souffles de l’air
Soleil
Il déverse son ardeur printanière sur la courbe de la Terre De bras radiants tels des pinceaux colorant la vie planétaire Brillantes ombres, vu aveuglement, il est clarté de l’ère Chaudes caresses sur la peau, il insuffle les mouvements de l’air
Union
Ils se caressent dans une entrelacée étreinte intemporelle Une légère danse de va-et-viens entre deux pôles aquarelles Fresque lumineuse, silences emportés, ils sont un univers Partenaires naturellement célestes, ils figent le temps éphémère
Fusion à n’en former plus qu’un Pénétré dans son unicité Augmenté de l’autre S’étendre sur le bien de chacun