Ne pouvoir poser mes mots sur tes lèvres
De ces baisées tant aimés
Ne reste que l’encre de cette fièvre
Libéré sur la feuille de nous vidée
Amitié ensoleillée
Quand un sourire est un soleil aux milliers de rayons blonds
Un regard brillant de vie et d’assurance, où on se fond
On se brule l’envie à sa proximité, mais s’émancipe sinon.
Ô toi jolie blonde, amie des fripons et fondatrice des inspirations
Merci d’offrir les glaces de ces monts
Et fondent sur leurs flancs les délicates intentions.
Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète
Le jardin de Rose
Les courbes de votre jardin que je caresse du regard
Joue contre la boite à souvenirs, je capte cette fraction d’éternité
Rose, ses pétales, sur le lit de couleurs, ouvertes au soleil clochard
S’y dresse en tuteur, ligne verticale vers le ciel, l’attestation du délicat touché
Rosée abondante et fraîche, offrande sous un soleil matinal, vantard
L’objectif pénètre cet univers, ne faisant qu’un avec ce dessein désiré
Des bras tendus de l’arbre, je cadre; fenêtre ouverte sur cet écart:
Ce jardin en danse, ondulations des reins du vent et de son gré
Explosion écarlate, cris de la nature, échos sur les courbes en remparts
J’immortalise ces caresses, souvenirs matinaux, les yeux émerveillés
De cette vision d’un tiers, magie des nombres et beauté des arts
Votre jardin cambré, offre aux passants ce spectacle coloré.
Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète
Toi, Rivage de soi
L’ocean sculpte le rivage