Boucler le matin

Dans la boucle dorée de nos matins
J’hume le doux parfum de ton satin
Dans le brutal matin se trouve en son sein
Les remnants de rêves sous la main
Emboucle-moi en ton crin
Disparaissons dans ce voile divin
Sculptons nos meilleurs « desseins »
Je t’en prit, vient

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La main se souvient

De cette courbe suivant le rein
À l’orée de tes frissons caraïbéens

Glissante, envoutante, elle lit
Ce braille d’une peau d’envie

Au bout de chaque doigt
Parcelle d’univers de toi

En souvenir, sous la ferme paume
S’ouvre l’abandon fantôme

La mer, miroir d’apparence
S’agite du fond, d’impatience

Ta beauté veloutée étourdit
Les froides et solitaires nuits

Perdre son univers dans ces yeux
Arc-en-ciel de rêves à deux

Des lèvres suaves se gouttent
Les mots de silence des passions décrites

Ce velours humide et salé de miel
S’opposant, douceur et fureur sensuelles

Oui, la main se souvient des lèvres
De ce corps soumis à ses fièvres

La main se souviendra …

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Sourire Perséide

Trottinant sur le sentier humide
Dans l’air d’apparence vide
Cherche la croisée Cupidon
Pour fleurir sa corporelle saison

La saison morte au sol fluide
Son accompagné pas demeure impavide
Flanquée qu’elle est de sa compagnon
Fidèle et jamais grognon

Sur son visage, de couleurs vivides,
Des yeux emplis d’un sourire perséide
Son corps endurcie de centurion
Rêve de caressantes passions

©BenoitChampagne.com
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Le temps roule

Rouler au vent
Contre la route du temps
Comme la roue folle
De l’histoire qui nous étiole
Sans demain
Sans chemin

Attendre la Voie lactée
Pour enfin la félicité
Cette libération d’attentes
D’enivrements, absentes
S’effacer du vent
Sur la route du temps

Chagrin sous la pluie
Sans l’ombre d’un bruit
Charbon dans l’averse
Éteintes ivresses
Comme la rivière gelée
Du manteau d’un hiver déchaîné

Et le sommeil
Se réveiller au soleil
Le store de l’œil
Au matin du deuil
Des nuits de vent
Dans le lit du temps

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