Nos rêves de vie sont des dessins à la plume de plomb
Sur une plage caressée de vagues de fond
Ils apparaissent en châteaux phares, points forts
Et s’effacent subtilement, coulant au loin, malgré les efforts

Nos rêves de vie sont des dessins à la plume de plomb
Sur une plage caressée de vagues de fond
Ils apparaissent en châteaux phares, points forts
Et s’effacent subtilement, coulant au loin, malgré les efforts
In the darkness, eyes that stare.
Crawling spiders; do I dare ?
Shivering spine; frozen face.
The Black eyes, my soul, enchase.
Dont know what your thinking aloud
Anything you should really be proud ?
Words loudly whisper through the wire
As your staring mystery eleviates higher.
Fingers warmly dancing in soft fury
Gently blowing a thin wind, so hairy.
A veil for the eye, a knife for the heart.
What treasure LIES beneath this chart ?
Evolution: a flower to the seed
Rain to the sky
On The edge of our seat
No excuses, no lie.
Curtain’s up on my eye.
Une muse ne se trouve-t-elle qu’une fois l’espace d’une vie ?
Le pouvoir créateur qu’elle inspire peut-il se manifester à nouveau ?
L’inspiration tient la main de la création.
L’art trouve sa couleur dans l’inspiration.
La muse est cette force d’expression.
Sans aile, l’atmosphère est dépression.
J’aimerais tant retourner sur les premiers pas, ceux qui ont foulé les vieilles briques dans l’innocence de la découverte sans hypothèse, ceux qui résonnèrent leur plaisir de découverte. Retrouver l’amusement du sourire sincère, sans voile des attentes, sans nuage des intempéries. Des pas sur la ville, sous les chaleureux réverbères jaunes d’un automne pourtant froid. Des pas dans les allées d’artistes, où peintures et chants font écho à l’unisson, ces pas de nuit. Ces regards d’enfants-adultes à peine sages, dans le plaisir de la création. L’espace d’un moment, humidité d’un après pluie, humidité d’une rosée d’octobre, humidité d’une gêne qui frissonne la découverte, l’espace de ce moment, dans cette bulle d’eau, flottaison d’êtres vus entre la vie et la vie, l’avis et l’amie. Nager de nouveau dans ce plaisir aux bas des marches où passants profitent du cliché de cette rencontre, immortalisent cette bulle dans un souvenir qui plus jamais ne sera.
J’aimerais tant revivre ces pas, ces premiers. Ces premiers qui devinrent trop vite des pas lourds. Des pas dans un sable se mouvant sous le poids pourtant léger du bonheur, desseins sous-jacents qui font perdre leurs pieds et crèvent la bulle d’eau.
J’aimerais tant m’enivrer de ce parfum de fleur, celle qui a foulé les vieilles rides dans l’innocence de la découverte sans hypothèse. L’eau de pluie, autrefois en rigolade entre les pierres du sol, maintenant en larmoiements sur le coeur de pierre. Le mélange de ce parfum avec le souffle du rire, ce parfois mêlé de ce par accident. Ces regards humant la création stimulante au rythme des tambours piétinés dans les allées d’une ville basse, mais pourtant illuminée.
J’aimerais vous retrouver, pas et briques, parfum et bulle, allées et regards. Quand le autrefois prend la place des parfois, les souvenirs s’agrippent aux regards de l’émoi.
J’aimerais tant remarcher ces pas…
J’aimerais tant …
J’aimais temps …