La féminité est une fleur
Sur les pores de la vie
De sa forte douceur
Son chemin elle construit
Enracinée dans la terre
Elle fait son bonheur
Arrosée d’envie
Qui glisse avec ardeur
Sur autrui

La féminité est une fleur
Sur les pores de la vie
De sa forte douceur
Son chemin elle construit
Enracinée dans la terre
Elle fait son bonheur
Arrosée d’envie
Qui glisse avec ardeur
Sur autrui
Les Mots
Les mots s’envolent
Ils batifolent
Se volent
Les mots s’étiolent
Si trop frivoles
Ils survolent
Les mots mariolles
Cabriolent
Sont vitriol
Les mots idoles
Sans auréoles
Sont méthanol
Les mots ne sont pas uniques
Au hasard, bien que poétiques
Ne sont que mots identiques
Les sens sans défense
Vont à tout sens
Bien mal qui en pense
Pour certains croyant que leurs textes sont plagiés parce que certains mots se retrouvent dans d'autres textes ... Il y a une théorie qui dit ceci : "Donné suffisamment de temps, un singe pourrait réécrire l'oeuvre de Shakespeare." Avec le temps qui s'écoule, tous les mots ont été dits, écrits, chantés, dans tous les ordres et sens imaginables.
Et si …
Mais, nous sommes deux solitudes isolées des continents de nos réalités
Mais, et si …
Un pont nous joignait
Ta délicate beauté me graciait
Comme le parfum d’une fleur
Dans un désert m’envoûtait
Et nos rivages, notre fresque, formaient
Mais, un chemin sans fin, la distance l’horizon, les regards, effaçant
Mais, et si …
Cette distance entre deux univers
Cet océan aux rives planétaires
S’oubliait dans un pré de candeur
N’était qu’un écho que nous oublions
Une route pour attiser la passion
Mais, le temps qui nous sépare deux horloges aux fuseaux épars
Mais, et si …
L’âge n’était pas ce frein
Un obstacle à ton regard caraïbéen
Une barrière à l’écoute de ton coeur
Se repousseraient les frontières
Sur notre temps de chimères
Mais, devant toi, humble, immobile les intentions silencieusement nubiles
Mais, et si …
La tentation m’envahissait
Au désir, emporté, je cédais
Mes lèvres sur ta nuque sans peur
Goûteraient, ton cou, d’ivresse
Mes doigts sur ta peau, en caresses
Mais, l’impossible des plausibles de ce rêve inaccessible
Mais, et si …
Répondait ton corps valsant
L’étreinte plus forte demandant
Le désir sur nous, rampeur
Les secrets du corps dévoilés
La rivière des passions se ferait agiter
Mais, le cadran de la vie résonne dans la réalité je me raisonne.
Et si …
Je suis la fumée informe d’un matin brumeux
La solitude me recouvre de son manteau sombre de l’hiver froid et d’ombres absentes
Comme des fantômes du passé qui font logis de mon esprit de vagues
Errer entre les branches d’arbres dévêtus, soumis sont-ils à la glace du temps
Les attentes vaporeuses et informes de la venu d’un nouveau printemps
Pressent le temps, cet unique compagnon silencieux
Existe-il seulement encore une saison sans brume ?
Où renouveau et prairie fleurie parfumeraient cet esprit tourbillonnant sans direction
Je sens le givre figer les émotions dans un passé fini
Dessiner des fresques de souvenirs sur les quatre murs de cette cage
De froid, isoler ce coeur battant au ralenti sur un chemin raccourci
Lumière d’azur où et quand dévoileras-tu la fenêtre sur un lumineux champs infini ?