Coule sur moi ce miel
Cet onctueux ciel
Glace moi des souvenirs
De déserts à faire frémir
Cette épouse de sein
Qui dépose son doux dessein
Sur la pointe du soupir
Au ciel va gravir
Ce goût de souvenir …
Coule sur moi ce miel
Cet onctueux ciel
Glace moi des souvenirs
De déserts à faire frémir
Cette épouse de sein
Qui dépose son doux dessein
Sur la pointe du soupir
Au ciel va gravir
Ce goût de souvenir …
Sur le pas de porte, il l’attendait
Lui dévoilant son envie sur l’instant
Dans un bruit métallique sourd
Son membre de sang déjà lourd
A genoux, elle dévore sans attendre
Cette peau si tendre
Sienne et sous son emprise
Dont elle s’est éprise.
Tournée face à l’accueillant miroir
Elle lui offre son bon vouloir
Ces tendres fesses cambrées
Qu’il ne cesse d’admirer
Elle l’empresse de ne plus attendre
Cette chair offerte et tendre
Où son visage s’affaire
D’une langue et lèvres sachant faire
La langue titillant les dunes
Un doigt embrasant la prune
Humecté qu’est son corps
Son désir est si fort
Ses baisers inondant sa caverne
Entre ses hanches fermes
De son fond, monté la vague
Provocation d’un vague; elle divague
En accord, il se dresse derrière
Sa verge s’enfonçant et fière
Lentement, délicieusement
Dans cet embrasement
Ils sont saisis d’extase
Au rythme des passages
Elle accompagne ceux-ci
De caresses sur son pistil
Pénétrée dans la tempête
Elle s’emplit de tremblements en quête
D’une libération incontrôlable
Qui l’inonde de manière inexplicable
Photo bannière crédit photo @Natboudoir Photographie Merci pour l’autorisation
La sagesse de l’image
Cache les dos
Ma sagesse de page
Les retourne au recto
Politesse de sage
Ne reste que peu sur le do
En Sol allégresse du visage
J’œuvre les clés de mots
Soyez au-delà de l’image
Folie au revers de sagesse
Je vous attends sur le nuage
Carrefour de l’ivresse
Attachons les mots
Aimants cursifs
Fioritures des langues
Sur des pages en recherche
Pour Mary*Poppins qui n’a pas envie d’être une sage image …
Les noirceurs d’un vécu meurtri
En signes invisibles, des marques de vie
Décimant l’être en repli
Le regard sachant regarder sous l’écrit
Vers la lumière finalement surgit
Les mots dessins de survie
Les Ombres assassines deviennent jour
Un pas à la fois, sans détour
Vers de meilleurs desseins de vie
Ces coupures au voile d’amour
De soi, fauches du temps à rebours
Sous l’encre, s’effaceront aussi
S’aimer, soi, dans les tourments
Sortir des fourbes, l’enfant
D’horizons enfin revêtit
Les courbes du corps survivant
Poitrine fière portée devant
L’être enfin épanouie
Crédit photo ©2020 Natboudoir Instagram : @Instagram