De ton centre nucléaire
Jaillissent des flots déchaînés
On se brûle à ta beauté
De désirs incendiaires
Éternelle rivière
De vies libérées
Des eaux glacées
De l’Être Terre
Dans la nuit adultère
Où s’oublie ta rêvée
Chaleur d’été déversée
S’épuise l’éphémère
Des amants stellaires
Pour la vie entrecroisés
À jamais séparés
Chacun à son univers
Crédit photo 📸 ©2019 BenoitChampagne.com
Embrase les mots
Brule-les dans notre eau
Je tourne-elle
Sur la pointe de mes prunelles
Tu es lumière
Échos de fausses prières
Pars sans départ
Sans ton sein, il est trop tard
En vain, c’est l’espoir
De boire nos déboires
Ah dieu ! Quel coquin !
D’offrir ainsi délires.
Inspiré de #museMary …
Le profile de la fleur
Ses courbes en peau-hérésie
Sous le regard flatteur
Est caressé de poésie
Un profile de candeur
En fesses rosies
Aux tardives heures
Y déposer les écrits
Ce profile patineur
Allongé au lit
Appelle le visiteur
Se trouvant ébahi
Sous le profile jolie-coeur
Une fleur cramoisie
Sous les caresses bon joueur
À la musique de ses envies
De noir de blanc, profilant
D’ombres et lumière, invitant
Petite fleur s’inspirant
Des matinées lévitantes
Tu es la beauté du jour
La douceur de la nuit
L’astre sur l’horizon
Tout autour sont dressés
Les désirs aboyeurs
Aux passions brise-glace
Le charme pénétrant
Au parfum d’été
Le rêve éveillé de l’espoir
Pourtant se désarme
L’aveuglé défunt
Devant son miroir insensé
Tu es charme
