De dentelles
Se couvre le cœur
Le sein d’elle
Aux voyeurs
Les envolés désirs d’aile
Avec pudeur
Cette poitrine ravit-elle
Les passants voleurs ?

De dentelles
Se couvre le cœur
Le sein d’elle
Aux voyeurs
Les envolés désirs d’aile
Avec pudeur
Cette poitrine ravit-elle
Les passants voleurs ?
Rebondissent sur mes espoirs
Les rêvés bonds de solitaires soirs
La peau du temps, velours des désirs
Lie les corps célestes de soupirs
Les chaudes étreintes enchâssées
Ne sont que constellations imaginées
Silencieusement coule l’encre sans jardin
Sereine et glacée rivière du matin
Les tressées racines de la vie
À l’aveugle sont enfouies
Draps contour
Sans amour
Le troubadour
Ne voit le jour
Caresser d’un regard le bonheur
Dans l’adversité de la vie
Comme une rivière printanière
Se faufilant entre les glaces
Le délice d’un sourire donne l’heure
Du bien de l’être qui en resplendit
Comme les fleurs printanières
De parfum, reprennent leur place
De l’être, sa douceur
Avec sa force, unies
Comme la nature printanière
Refait toujours surface
Doigté léger
Le fil envolé
Des folles idées
Mains décidées
Défilent le collier
Des seins voilés
Regard porté
Sur le tracé
D’une vallée
Sensuellement dévoilée
Ailées
De liberté
La beauté
S’envoler