Frissons de fleur

Comme une saison qui abrite le nid des âmes
La plume est inspirée par la vague du large
Vêtu de l’espoir du beau qui se meut en vagues
Nous écoutons son chant dans ses coquillages
Son manteau de verbes aux chants silencieux
Insufle chaleur dans le glacier de l’odieux
Merveilleuse plume aux pas délicats
Dessins d’encre aux formes que l’amour sculpta.
“Inspiré par ces quelques vers écris par une jeune femme à la grande sensibilité :”
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Marie-Belle POÈTE |
Un autre ruisseau qui s’efface dans la fertile terre
Chaque pas vers la mer
Est balayé du souffle du destin
Tout disparait sans dessein
La vie tourne son moulin sous le vent du présent emportant les rêves et les espoirs d’un demain sans histoire, moulant le blé d’une moisson qui ne se récolte plus, laissée dans un champs aride et sans pluie, où même le soleil ne brille qu’indirectement et que le souffle ne chante que pour les fleurs et les arbres distants, réduisant au silence le buisson esseulé dans une forêt de quatre murs.