
1, 2, 3
Ce jour, comme l’autre
Et celui d’avant
Et celui d’après
Le temps s’écoule
Une rivière infini
De pluie nourrit
Les Nuages bougent
Mais restent
Quand le jour ne se lève point
Sur notre Lune d’éclipse
Divagations en vagues contrepoints
Nos sommets d’ellipses
Retournent au même point
Comment s’élever
Et se dépasser
Et se surpasser
Le temps s’écoule
Sur notre fierté fini
Un chemin sans bruit
Les Cailloux bougent
Mais restent
Quand le jour ne se dresse point
Sur les Dunes ellipses
Divagations en vagues contrepoints
Aux horizons éclipsés
Nous retournent au même point
Tic tac de l’horloge
1, 2, 3 du conteur
Musique en silence
Réveille en patience
Quand le jour ne se lève point
Sur notre Lune ellipse
Divulgation sans vague, sans point
Nos sommets éclipsés
Nous tournent le poing
Quand le jour ne se lève point
Sur notre Lune d’éclipse
Divagations en vagues contrepoints
Nos sommets d’ellipses
Retournent au même point
3, 2, 1 …
La pluie tombe en bruissements légers comme des cris de la nature jurant son plaisir d’une telle offrande
Je jure dans cet acte, en intrus devant ce bien-être où l’offrande nourrie plus le souvenir que la demande
Ce vent qui oublie d’amasser les sentiments sur son passage, porte néanmoins le parfum d’amande
Celle qui nourrie mon envie, cette protéine de la vie, jadis, sous la pluie gourmande.
Crépitements de rebondissements sous l’insistante résistance de cette force tombante
Sans qui, rien ne saurait être, sans qui, tout serait rêvé sans réalité probante
Le calme de la nature sous cette nourriture, rend béa toute expression ahurissante
Celle qui nourrie mon envie, cette émotion de la vie, jadis sous la pluie, gourmande.
Se retire de ma vue ce rideau naturel, déplacé vers d’autres lointaines contrées
Abreuvant de son théâtre, les témoins de ce spectacle, en prise avec leur impossible satiété
Ce chant qui s’amenuise sous le rideau, comme un point d’orgue à peine libéré sur la porté
Celle qui nourrie mon envie, cette oeuvre de la vie, demain, sans la pluie friande.