La féminité est une fleur
Sur les pores de la vie
De sa forte douceur
Son chemin elle construit
Enracinée dans la terre
Elle fait son bonheur
Arrosée d’envie
Qui glisse avec ardeur
Sur autrui

La féminité est une fleur
Sur les pores de la vie
De sa forte douceur
Son chemin elle construit
Enracinée dans la terre
Elle fait son bonheur
Arrosée d’envie
Qui glisse avec ardeur
Sur autrui
Elle est lumière miroitant à sa fenêtre
La goutte d’envie ruisselant sur la douche
L’énergie insufflant la volonté d’être
Le mouvement du souvenir qu’il touche
Brillante matinée au corps chaud
Printemps dévoilant ses infinis rayons
Le regard, elle caresse de beau
Ces rayons de cheveux blonds
Le cosmos défile le mystérieux infini
Sans attache aux aiguilles circulaires du temps
Des âmes, il encre grandiose symphonie
Aux notes en vibratos oscillants
Et, là, s’élève, délicate et silencieuse
Comme la poésie des chinoises ombres
La muse, rêvée, se faisant harpe pulpeuse
Cristalline sous le doigté de la nuit sombre
Perdues dans cet univers des incongruités
Sur la Voie lactée à pas de néant
S’unissent et se dispersent les impossibilités
Au-delà du visible, vagues échos du temps
La matinée est un cosmos du temps
Un éveil aux beautés de ses saisons
Et au chant de la muse au regard brillant
L’éternel instant,
l’infime grandiose,
d’une vibrante passion
Voici ici une photo qui illustre d’une autre manière le double-sens de ce texte. ©2021 Natboudoir sur Instagram
Sur le pas de porte, il l’attendait
Lui dévoilant son envie sur l’instant
Dans un bruit métallique sourd
Son membre de sang déjà lourd
A genoux, elle dévore sans attendre
Cette peau si tendre
Sienne et sous son emprise
Dont elle s’est éprise.
Tournée face à l’accueillant miroir
Elle lui offre son bon vouloir
Ces tendres fesses cambrées
Qu’il ne cesse d’admirer
Elle l’empresse de ne plus attendre
Cette chair offerte et tendre
Où son visage s’affaire
D’une langue et lèvres sachant faire
La langue titillant les dunes
Un doigt embrasant la prune
Humecté qu’est son corps
Son désir est si fort
Ses baisers inondant sa caverne
Entre ses hanches fermes
De son fond, monté la vague
Provocation d’un vague; elle divague
En accord, il se dresse derrière
Sa verge s’enfonçant et fière
Lentement, délicieusement
Dans cet embrasement
Ils sont saisis d’extase
Au rythme des passages
Elle accompagne ceux-ci
De caresses sur son pistil
Pénétrée dans la tempête
Elle s’emplit de tremblements en quête
D’une libération incontrôlable
Qui l’inonde de manière inexplicable
Photo bannière crédit photo @Natboudoir Photographie Merci pour l’autorisation
Les noirceurs d’un vécu meurtri
En signes invisibles, des marques de vie
Décimant l’être en repli
Le regard sachant regarder sous l’écrit
Vers la lumière finalement surgit
Les mots dessins de survie
Les Ombres assassines deviennent jour
Un pas à la fois, sans détour
Vers de meilleurs desseins de vie
Ces coupures au voile d’amour
De soi, fauches du temps à rebours
Sous l’encre, s’effaceront aussi
S’aimer, soi, dans les tourments
Sortir des fourbes, l’enfant
D’horizons enfin revêtit
Les courbes du corps survivant
Poitrine fière portée devant
L’être enfin épanouie
Crédit photo ©2020 Natboudoir Instagram : @Instagram