Arc-en-ciel

Habillé de lumière
Ces parfums de paupières
Caresses de plaisirs offerts
Enivrée du corps
Baignée de l’amphore
D’une saison en son for
Intérieur de l’être
Lumineux de lettres
Fleuries de cette fête
Habillé de lumière
Rivière à paupières
Caresse feutrière
Enveloppant raison
D’un vêtement saison
Et coule une chanson
Béa de mots
Moment si beau

Fleurie le Sol en clé de Do
Crédit Photo: Kseniya Filtschew https://500px.com/photo/1127691/daniela-by-edelique
Please follow and like us:

Douce pluie de nuit

La pluie tombe en bruissements légers comme des cris de la nature jurant son plaisir d’une telle offrande
Je jure dans cet acte, en intrus devant ce bien-être où l’offrande nourrie plus le souvenir que la demande
Ce vent qui oublie d’amasser les sentiments sur son passage, porte néanmoins le parfum d’amande
Celle qui nourrie mon envie, cette protéine de la vie, jadis,  sous la pluie gourmande.

Crépitements de rebondissements sous l’insistante résistance de cette force tombante
Sans qui, rien ne saurait être, sans qui, tout serait rêvé sans réalité probante
Le calme de la nature sous cette nourriture, rend béa toute expression ahurissante
Celle qui nourrie mon envie, cette émotion de la vie, jadis sous la pluie, gourmande.

Se retire de ma vue ce rideau naturel, déplacé vers d’autres lointaines contrées
Abreuvant de son théâtre, les témoins de ce spectacle, en prise avec leur impossible satiété
Ce chant qui s’amenuise sous le rideau, comme un point d’orgue à peine libéré sur la porté
Celle qui nourrie mon envie, cette oeuvre de la vie, demain, sans la pluie friande.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


Please follow and like us:

Pianotée

Ces mains que tu laisses parcourir ce dos, ce dos crispé de cette attente d’un souhait de nuit, lui procurent ces frissons aux chocs électriques qui se répandent dans les moindres recoins “ensoirés”, mais si caressés.

Une lumière humide “chandelle-lise” ton antre et cramoisie être, le soulevant de sa fougue comme le vent cueille la feuille rouge sanguine, frivole et délicate. Humectant ton orée de plaisir avec la tendresse du duvet matinal et la délicatesse du danseur de feu.

Dans une danse où les muscles rencontrent les douleurs des tensions libérées, des frictions de l’attente consumée, des crissements de pores ensorcelées, le pas “s’enlace-grippe” dans une étreinte enracinée au plus profond de tes jouissances.

Les sens aux aguets, affutés et surexcités, l’oreille de la caresse pianote ce dos courbé, notant le chant de ses reliefs sur une porté habilement dirigée de la baguette de maestro. Le rythme des rimes se perd, la frime de la pomme chantée s’oublie, alors que l’unisson de la conclusion “s’orgue-ouïe”.


Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


Please follow and like us:

La dernière portée

La perte d’une âme complice est aussi pénible parfois que la perte d’un être Aimé. Le vide autour qui perpétue son point d’orgue; résonances consonantes de silences en contre-point. La lourdeur des liaisons laisse les notes en suspension comme si nul attachement ne vibrait. Faux qu’est cette impression de chant libre, lorsque le champs est rasé et labouré à chaque saison comme une perpétuelle répétition.  

L’attente du signal du chef de cet orchestre vide, quitté de ses artisans; moment d’anticipation comme le vent attendu pour assécher la pluie. Les vrilles de mon esprit, tourments alimentés par le vide, en triolets, sans pause aucune en soutien à cette gamme.  

Un signe … une note … une clé .  

Point d’orgue …..

 
 
(vieux texte de 2012)
Please follow and like us: