Violoncellons !

Tu es l’archet
Jouant de mes cordes
Attachées à ton chevet
Nos vibrations s’accordent


De tes chevilles
À mes ouïes
Nous sommes trilles
Sur une portée de la vie


Joue de moi
J’oscille à ton essence
Vibrons au parfum du bois
Nos désirs seront transe

Je pianote le rythme
Martèle le tempo
À l’unisson, notre hymne
Est concerto

Je suis le crin
De ton archet

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Elle est cosmos

Elle est lumière miroitant à sa fenêtre
La goutte d’envie ruisselant sur la douche
L’énergie insufflant la volonté d’être
Le mouvement du souvenir qu’il touche

Brillante matinée au corps chaud
Printemps dévoilant ses infinis rayons
Le regard, elle caresse de beau
Ces rayons de cheveux blonds

Le cosmos défile le mystérieux infini
Sans attache aux aiguilles circulaires du temps
Des âmes, il encre grandiose symphonie
Aux notes en vibratos oscillants

Et, là, s’élève, délicate et silencieuse
Comme la poésie des chinoises ombres
La muse, rêvée, se faisant harpe pulpeuse
Cristalline sous le doigté de la nuit sombre

Perdues dans cet univers des incongruités
Sur la Voie lactée à pas de néant
S’unissent et se dispersent les impossibilités
Au-delà du visible, vagues échos du temps

La matinée est un cosmos du temps
Un éveil aux beautés de ses saisons
Et au chant de la muse au regard brillant
      L’éternel instant,
          l’infime grandiose,
                d’une vibrante passion

Voici ici une photo qui illustre d’une autre manière le double-sens de ce texte. ©2021 Natboudoir sur Instagram

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Fleuve

Lac

Un long fleuve tranquille
Dépourvu d’îles
Reflet de silence
Des échos sans présence
Où se foule le temps
Sous les pas sans mouvement
Y marcher, somnambule
Les pensées qui ondulent
Sur le miroir infini
Des passées nuits

Je déambule la mémoire
Sur ton fleuve miroir
Ta feinte lumière
Ce phare d’hier
Où voix et regards
Ne criaient gare
Scintille toujours
Des nuits d’amour
Mon être est défaillance
Baigné de ton silence

Ton bonheur, en primeur
J’écoute les clameurs
En bout de rivière
La nature est prière
Mon couplet s’efface
Mes reflets sans trace
Notre musique à nue
Son écho se tut
Tu es ce fleuve tranquille
Ce bonheur sans IL

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Accord d’accords

Guitar close-up

Ces chansons que nous notons;
Sur un son de diapason,
Dans une vibration sur nos poumons.
Nos coeurs et nos raisons,
Dans un bond, valseront,
À ces chansons qui nous dansons.

Cette voix qui doucement berce
Le poupon en liesse.
Que de vie elle exerce.
Que n’est-elle joliesse ?
Que ce n’est point par politesse
Que j’écrie ces finesses.

Guitar Close-up
Hollow body guitar in close-up Utilisation sous autorisation © Benoit Champagne

Ces chansons que nous écoutons;
Mon âme, qui de vagabond,
Mon coeur, qui de barbon,
Mon moi, qui de furibond,
Rempli par ce son glouton
De ces chansons que nous adorons.

Cette voix qui doucement berce
Mon âme dans l’allégresse.
Que de force elle exerce.
Que n’est-elle joliesse ?
Et c’est bien de politesse
Que je m’incline chère comtesse.


Texte originale daté : avril 2008
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