Rendez-vous manqué

C’est le souffle qui étouffe
De ce bonheur qui m’engouffre
On ne te voit, ni te touche
Mais sur nous, tu souffles
 
Ce plan, ce dessein, de nos mains
Les efforts de traits de crayons
Une vie d’active construction
Avec l’amour des lendemains
 
 
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
 
 
Une feuille qui vole dans le vent
Seule et légère, de couleurs fauves
Tombe au sol, anonyme au temps
Invisible, trop lourde, se sauve
 
Le rêve au loin, souffle disparaissant
Souffle chanson qui s’essoufle
Au loin, au loin, il s’évapore
Au loin, si loin, il s’éteint
 
 
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
 
 
À porter de main, écriture sur parchemins
Une histoire aux cursives dérisoires
L’espace d’une fenêtre, lumière infuse de l’être
Derrière les rideaux, ombres diffuses en lambeaux
 
Devenir ce qui n’est, être ce qui pourrait
Apparences présentaient, aux sentiments, ressentais
Délicieux goût du rêve, soufflé de la grève
Roulant sur la page, de sable, égratigné et de passage
 
 
Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin
 
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
 
 

Nos rêves de vie sont des dessins à la plume de plomb
Sur une plage caressée de vagues de fond
Ils apparaissent en châteaux phares, points forts
Et s’effacent subtilement, coulant au loin, malgré les efforts

 
 
Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin
 
Au loin, meurt ce petit train
Un horizon sans fin
Un mirage … vain
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Hush

I miss you so much
My life has no meaning
My head unresting
These memories and such
I miss seeing you blush
My eyes closed unsleeping
My days dreaming
These memories dont flush
I miss that first crush
My heart slowly reviving
My road a sense finding
These memories so lush
I miss …
I’ve missed …
I’ll miss …
In a swollen rush
Away life is sliping
Away you are flowering
Apart forever … hush
Hush …

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Les ailes d’Abigaëlle

“En cette journée de sensibilisation au deuil périnatal, je dédie ce message d’espoir à tous les parents esseulés et dans la peine de la perte d’un joyaux… “

Le temps qui s’écoule comme le vent contre un moulin
Sans compter ses pas, le sourire de la vie sans fin
On voit apparaitre un rayon de lumière, caresse des yeux
On sent le souffle de ce parfum des cieux.
ce qui vole
  ne s’y colle
puis s’envole
  et rend folle
On compte les espaces, vides sidéraux, qui s’égrènent
Les tripes s’accrochent aux poumons des demains sans peine
Un parfum, une fleur qui fane, une pluie sans eau
Le torrent des stupeurs qui saisi notre oiseau
ce qui vole
  nous colle
puis s’envole
  avec Éole
Le vide qui se cri dans un souffle éteint, arrêt du moulin
Jamais ce temps ne sera compté, jamais ne sera fin
On rêve de cette lumière, marque de feu dans nos yeux
Sans toucher, sans humer, ce parfum des cieux.
ce qui vola
  se voila
et que voilà
  au-delà
La trace de la moisson de notre coeur batera sur nos plaies
Le pain de notre avenir, moulu de nos espoirs, était
Mais le doux vent soufflera des plaines sur le moulin
Et on sentira son souffle et son parfum moudre sans fin.
En mémoire à toi, à elle, à lui, à vous tous parties 
Dans un bruissement d’ailes, en souvenir d’un paradis.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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