Les matins perdus

Ce matin là, dans la valse valise des mémoires inscrites, ces touchés de peau transcrite, le coup de langue sans mot, nous étions le réveil. Pores glissant sur terrain humide comme rivière d’été, sillonnent les recoins de nos natures pour se toucher l’avenir. Le cri des feuilles frémissantes d’émoi au vent matinal, bruissement d’un drap d’herbes, parfumé de passion, enivre l’odorat de la faim. Comme un microsillon, se lire le relief du bout d’un doigt, danser la ronde voix, forte et profonde, des plaisirs des pressions exprimées. Prendre l’éternelle place des images gravées, mariées au sexe de l’univers, une beauté étoilée, une voie marché, couru … perdu.


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Draps

Ce paysage qui se dessine sous mon regard
Ces valons où se cachent les ébats de la nature
Ces souvenirs d’explorations à dos de bayards
Ombres semi-effacés, dessins de ces figures

Chaque plis, chaque frange, une évolution
Que la matinale lumière, de son revers, révèle,
Les mouvements de sol, emprise de passion
Témoins d’étreintes de sentiers bordés en louvelle

Contrejour jeune sonnant le glas des ténèbres
Chaleur du levée couché dans cette idylle
Sous la main vadrouilleuse se dessinent les vertèbres
S’éveillant sur cette nature dynamophile

 

 
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Le jardin de Rose

Les courbes de votre jardin que je caresse du regard 
Joue contre la boite à souvenirs, je capte cette fraction d’éternité
Rose, ses pétales, sur le lit de couleurs, ouvertes au soleil clochard
S’y dresse en tuteur, ligne verticale vers le ciel, l’attestation du délicat touché
Rosée abondante et fraîche, offrande sous un soleil matinal, vantard 
L’objectif pénètre cet univers, ne faisant qu’un avec ce dessein désiré
Des bras tendus de l’arbre, je cadre;  fenêtre ouverte sur cet écart:
Ce jardin en danse, ondulations des reins  du vent et de son gré
Explosion écarlate, cris de la nature, échos sur les courbes en remparts
J’immortalise ces caresses, souvenirs matinaux, les yeux émerveillés
De cette vision d’un tiers, magie des nombres et beauté des arts
Votre jardin cambré, offre aux passants ce spectacle coloré.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Toi, Rivage de soi

L’ocean sculpte le rivage

Modelant ce doux visage 
Les yeux du desir de vivre
Main dans la main, ivres
La bouche murmure
Les echos de Namur
Ravalant les vagues aux rochers
Matinales et fraîches marées
La chevelure ondulée du sable
Caresse la joue inoubliable
Le sourire paisible
Tableau immiscible
L’être qui soi

Lettre qui voit

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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