Dessiner

Glissant sur ton pré
Couché sur l’éponge de ta nuit
Traits ensemencés
Du digital grain gratuit
Une main sucrée
Trace notre vie

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Corps étoilés

Le calme vert de cette matinée sans lumière
Offre un réveil qui sans toi n’a de merveille
Malgré les yeux ouverts, les songes sont découverts
Et sur un lit d’oseilles, près de moi, je pose nos oreilles

Les feuilles d’hiver, ce calme sévère
Flottantes comme abeilles, immobilisme si vieille
Je nuit nos touchés primevère, et jour nos cuillères
Le calme sommeil de cette matinée sans Soleil.

Nos corps enlacés, cet univers étoilé
Souffle de frimas sous chaleur de magma
Nous glissions du glacier, fondu de ces baisers
Dans ce calme plat, sous la main de Brahma

Le bien-être désiré, l’extase de ton touché
Le creux de mon être t’y cala, le réconfort y trouva
Mouvements ondulés puis de mains feutrés
Ton corps s’éleva, de mon corps, au-delà.

Nos corps enflammés dans cette matinée tamisée.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Rémanence

Se réveiller dans un souvenir
Mur qui frappe comme pour me punir
Alors que je pourrais sentir
Sur moi la chaleur de ton désir
Etreinte étroite que je ne ‘cuisse’ fuir
Alors que sur mon lobe ton soupir
S’apaise de ses doux plaisirs
Souvenir
Pâtir
Partir
Dormir
Se lever, pour mieux revenir
Te trouver dans la nuit, s’y enfuir
Se réveiller dans ce souvenir
Mur qui revient, fidèle, pour me punir
Au son de ce chant que je respire
Étreinte souffrante sans déplaisir
Alors que sur mon oreille ne s’y trouve qu’un souvenir.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Fresque de notre langue

Lorsque ta langue s’allonge sur mes secrets devant toi mis à nus
Que ton regard, lit de passion, dévoile les tentations
Extirpant le mystérieux, l’insondable, mais palpable
Que les corps célestes, enlacés, noyés de cette voie lactée
Seulement là, trouves-tu la voix du silence interrompu
Le cri qui dicte les mots dénudées, soumis à tes règles enflammées

Extase ! Fresque de feu et de sens !

Une nouvelle page blanche qui se dit franche
Allongé que le lot y est de ses mots

Nus et non superflus !

«Pour toi qui se languie de ces lointains mots»

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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