Sur les vallons

Sur les vallons de ton désert
Tu traces les sentiers de ton avenir
Ton éther murmure dans ta chair
Frissonnante de tous tes désirs

Le souffle sur la grande voile d’hier
Les tumultes pour te redéfinir
Demain se dressera, fière,
Tu seras de te voir jaillir

Le chant intérieur, réel geyser
Pour le salut d’épanouir
Esprit et corps, guerrières
Sur les vallons de tes plaisirs

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Raconte «nous»

Fait la lecture de ta vie
Comme le parfum matinal
Pour caresser de vent
Tes cheveux de notre nuit
Mes mots seront ensoleillés
Je serai velouté ou corsé

La prose, sur la cuisse
Le verbe désirer, y dépose
L’y nourrir le papillon
De gorgés veloutées
Tu vibres d’histoires d’hiers
Et danse ton imaginaire


Deux atomes aux rencontres
Invariablement déconvenues
Projetés sur l’éphémère instant
Séparés de réalités
Tissés de plaisirs
Liés de souvenirs

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Ondes de corps

Assise les pieds dans l’eau
La cuisse aux intentions légères
Elle s’y glisse comme une vague
Venant du fond prendre la rive

D’un pas d’assurance, elle le prend de haut
Leurs lèvres humides de fièvre
Leur corps enlacés, le temps divague
Dévêtant les secondes lascives

Le bruit des vagues sous leurs soubresauts
Elle, créature aux retenus rêves
Lui, de sa délicieuse verve swag
Les retenus que leur corps ravivent

Ses lèvres sur ses seins si beaux
Humides d’une poésie sans trêve
Leur désire s’enfilant comme une bague
Leur sexe, comme en nuit, revivent

S’enfilent les caresses sous les Ô
À chaque glissement, une retenue crève
Nus et naufragés, leurs reins font la vague
Portant le mât au lagon de ses rives

Leur ascension toujours plus haut
Tourbillons d’intenses ondes brèves
Renversée de l’intérieur par cette dague
Soulagée ainsi, elle occulte cette dérive

Ils sont un dans une multitude
Dans une bulle, ce rêve de plénitude
Écrit dans le corps avec certitude
Leur extatique amplitude

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Tango

Vivre les oppositions
Dans un monde de compositions
Continuelle introspection
Un apprentissage en construction

Un jour voilà la passion
Coupée de l’ineffable raison
Comme les éternelles saisons
Ils valsent en tourbillon

Le soleil chaud et blond
Jour et nuit, ce polisson
Doux et sucré à l’invitation
Fort et pimenté sous l’édredon

Et ces moments oublions
Dans la réalité de la maison
Où nous nous donnons
Un quotidien de convictions

Dans un combat de décisions
La vie durant nous établissons
Les bases de notre fondation
Avec en tiroir notre imagination

La tête et le cœur nous balançons
Le corps et la raison nous équilibrons
D’Elle à Il nous dansons
Il et Elle, leur place nous inter-changeons

Sans parvenir à la solution

Virevoltant dans ce tourbillon

Cette vie d’oppositions

Nous composons

Et poétisons …

Crédit photo Thomas Wolter

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