Liberté pointée

Le regard ébahie, furtivement volé
Les délicats doigts l’emprisonnent
Sur ces lèvres de volupté
Fruits interdits d’un chant qui résonne
Sans réserve les toucher
Les gouter en la personne
Doux désir inavoué
Un oublie qui claironne
Sa volonté
À peine cochonne

Comment un regard pourrait résister
La honte d’un manque de pudeur
Devant offrande aussi salée
Le silence du murmure de la peur
Y perdre son doigté
Son équilibre mental en frayeur
Y prendre son péché
Sa langue de langueur
Chaleur en son corps cambré
Lèvres de pulpes pour gouteur

Rondeurs, courbes, pointes, couleur
Perfection de l’invitation
Un hiver s’y fond de douceur
Duvet de l’ange passion
La Clé Ô! baisers du cavaleur
Rose l’envie de parfum d’oraison
Chant silencieux d’une pudeur
Regrettée, comme la chaleur hors saison

Lèvres
Fumées
Libres
Désirées

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Chaud souvenir

Le doux touché de ta langue
Qui laisse un goût de fruit
Sur mes lèvres et mes souvenirs.
Ton alletante chaleur qui souffle
Sur mes lèvres à les incendier
Et fait tressaillir mes appuis.
Le Rock qui se cache, qui se berce
Celui qui majestueusement devant l’océan
Se laisse engloutir par ton nectar fruité.
Cet océan d’émotions et de chaleurs
Sous les frissons à peine cachés
Nourrissent en moi l’envie de toi.
Les mouvements de nos langues
Emprisonnent leur chaleur brûlante
Dans nos univers charnelles
Comme une signature dans le sang.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Toi, Rivage de soi

L’ocean sculpte le rivage

Modelant ce doux visage 
Les yeux du desir de vivre
Main dans la main, ivres
La bouche murmure
Les echos de Namur
Ravalant les vagues aux rochers
Matinales et fraîches marées
La chevelure ondulée du sable
Caresse la joue inoubliable
Le sourire paisible
Tableau immiscible
L’être qui soi

Lettre qui voit

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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