Les matins perdus

Ce matin là, dans la valse valise des mémoires inscrites, ces touchés de peau transcrite, le coup de langue sans mot, nous étions le réveil. Pores glissant sur terrain humide comme rivière d’été, sillonnent les recoins de nos natures pour se toucher l’avenir. Le cri des feuilles frémissantes d’émoi au vent matinal, bruissement d’un drap d’herbes, parfumé de passion, enivre l’odorat de la faim. Comme un microsillon, se lire le relief du bout d’un doigt, danser la ronde voix, forte et profonde, des plaisirs des pressions exprimées. Prendre l’éternelle place des images gravées, mariées au sexe de l’univers, une beauté étoilée, une voie marché, couru … perdu.


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Between closeness

The river of intention flowing across this infinite space, as emptiness between millions of stars burning the black night into an immortal fire.
This space sensed, not seen, compressed, not eliminated. Down this hole we both fall as shooting stars across a burning sky.
A touch flowing in a diamond river, a kiss burning the forest down under, rising its nature to the Moon, crying for the wolf to end this twisting winds of words laid on fall leaves dressing this bed of fire.

Poète des pauvres et pôvre pouète

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Liberté pointée

Le regard ébahie, furtivement volé
Les délicats doigts l’emprisonnent
Sur ces lèvres de volupté
Fruits interdits d’un chant qui résonne
Sans réserve les toucher
Les gouter en la personne
Doux désir inavoué
Un oublie qui claironne
Sa volonté
À peine cochonne

Comment un regard pourrait résister
La honte d’un manque de pudeur
Devant offrande aussi salée
Le silence du murmure de la peur
Y perdre son doigté
Son équilibre mental en frayeur
Y prendre son péché
Sa langue de langueur
Chaleur en son corps cambré
Lèvres de pulpes pour gouteur

Rondeurs, courbes, pointes, couleur
Perfection de l’invitation
Un hiver s’y fond de douceur
Duvet de l’ange passion
La Clé Ô! baisers du cavaleur
Rose l’envie de parfum d’oraison
Chant silencieux d’une pudeur
Regrettée, comme la chaleur hors saison

Lèvres
Fumées
Libres
Désirées

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Camille Matinale Jonquille

Dans ce regard aux milles lumières
Ce fruit tant convoité par les prières
Telle une feuille isolée dans cette clairière
Le bonheur caresse la pupille d’aujourd’hui comme hier

Dans ce sourire d’étoiles filantes
Cette toile brillante et envoutante
Tel un voile recouvrant les attentes
La joie réchauffe le monde d’aujourd’hui comme antan

Votre bonheur se sent
Votre joie s’entend
Brillez chère muse
Brillez des plaisirs qui amusent
Brillez du lustre de la luxure

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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