La féminité est une fleur
Sur les pores de la vie
De sa forte douceur
Son chemin elle construit
Enracinée dans la terre
Elle fait son bonheur
Arrosée d’envie
Qui glisse avec ardeur
Sur autrui

La féminité est une fleur
Sur les pores de la vie
De sa forte douceur
Son chemin elle construit
Enracinée dans la terre
Elle fait son bonheur
Arrosée d’envie
Qui glisse avec ardeur
Sur autrui
Naviguer ses côtes
Y voir l’éternité
Vouloir y rester
Remonter la côte
Y voir sa vallée
S’y laisser avaler
Goûter l’entrecôte
Plaine veloutée
S’y perdre, déboussolé
Valser avec l’hôte
Son souffle du nord, nous guider
Ses horizons du sud, nous envoûter
Cette terre, sans fautes
Copieusement Y voyager
S’y laisser rêver
Ses chemins tortueux
Autant de beautés
Pour le regard envoûté
Ses monts, curieux
Le temps, d’y passer
Les soupires y encrer
Embrassement vertigineux
En ses bras s’évader
Sur elle, intemporelle, s’apaiser
Trouver l’essence de son éternelle beauté
Du nord au sud, à ses merveilles, s’éveiller
L’enlacer dans une étreinte de réciprocité
Être subjugué …
De soi-même être dénudé …
Vivre les oppositions
Dans un monde de compositions
Continuelle introspection
Un apprentissage en construction
Un jour voilà la passion
Coupée de l’ineffable raison
Comme les éternelles saisons
Ils valsent en tourbillon
Le soleil chaud et blond
Jour et nuit, ce polisson
Doux et sucré à l’invitation
Fort et pimenté sous l’édredon
Et ces moments oublions
Dans la réalité de la maison
Où nous nous donnons
Un quotidien de convictions
Dans un combat de décisions
La vie durant nous établissons
Les bases de notre fondation
Avec en tiroir notre imagination
La tête et le cœur nous balançons
Le corps et la raison nous équilibrons
D’Elle à Il nous dansons
Il et Elle, leur place nous inter-changeons
Sans parvenir à la solution
Virevoltant dans ce tourbillon
Cette vie d’oppositions
Nous composons
Et poétisons …
Crédit photo Thomas Wolter
Elle est le nuage rêvé
Sans trêve, désirée
De courbes voilées
Subtilement dessinées
Mes nuits d’ombres
Se font moins sombres
Je l’habille, je tombe
Des nu d’outre-tombe
De mains sculpteur
Je cisèle son cœur
Son buste, sans pudeur
Je découvre aux lueurs
Soit celle, éternelle