Caresser d’un regard le bonheur
Dans l’adversité de la vie
Comme une rivière printanière
Se faufilant entre les glaces
Le délice d’un sourire donne l’heure
Du bien de l’être qui en resplendit
Comme les fleurs printanières
De parfum, reprennent leur place
De l’être, sa douceur
Avec sa force, unies
Comme la nature printanière
Refait toujours surface
Entre les fibres de tes plis
Les rêves de caresses
Où je retrouve mon allégresse
Tel que je suis la tigresse
Entre les ombres de la nuit
Le corps rêve de tendresse
Des histoires que je tresse
Et les envies se dressent
Entre les douceurs du lit
Je suis fleur de joliesse
Sous les regards en liesse
Et les gestes avec adresse
Entre le jour et mes rêveries
Le dur labeur qui stresse
Le corps en détresse
La nuit est jardin-forteresse
Tu fus le printemps dans mon hiver
Le coloré été dans mon enfer
Les liens de la terre
Ne furent qu’éphémères
Cette page remplie de chimères
Sans ce je ne saurais faire
Pour ta fleur dans ses vers
Et ses rimes, me libèrent
Pour toujours, demain gardera hier
De bonheur et de lumière
Ta vie en sera familière
Et pour moi, passée saison sanctuaire
La fleur perce neige étale sa lumière
Au sortir du glacial hiver
Sous le manteau blanc, elle sommeille
Protégée en attendant son réveil
L’orage gronda subitement
Son ombre freina le temps
Plus rapidement que la lumière
Et viola d’heurts depuis hier
Malgré tout, la fleur enracinée à son île
S’agrippe aux chants volatils
Ces échos de milles contrés étoilées
Traçant pour son retour, la voie lactée
Chaque mot décroche une étoile
Pour enfin dissiper ce voile
Occultant la chaleur de la vie
Et révéler le printemps qui ravi
Danse sur les échos
Panse-toi de ces gentils mots
Violoncelle-toi de cette harmonie
Et renait à la lumière de la vie
Douce étoile Mary
Perce-neige de sa rude nuit
Revêt la robe de l’espoir
Et de ta chantante lumière, éclipse le noir
