Vol de nuit

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photo : IG : @luxuria_studio
Model : IG : @chastitychevy

La sombre nuit des mystères
Où les hiboux s’éprennent de l’ère
Parmi les ombres, ébène volière
De chevelure forestière
Le regard sur les hiers
Voilure d’avenirs à refaire
Les plaisirs autrefois éphémères
Forgent des souvenirs de fer

Mais forte beauté prend l’air
D’un vol où douceur est fière
D’aucune inutile prière
D’un simple sourire incendiaire
Sculpte l’horizon de verre
Au-delà les dunes de l’univers
Où s’allongent mots en vers
Aux ruines s’estompent les revers

photo : IG : @luxuria_studio
Model : IG : @chastitychevy
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Sous le blanc couvert

Rivère Du Coteau

La fleur perce neige étale sa lumière
Au sortir du glacial hiver
Sous le manteau blanc, elle sommeille
Protégée en attendant son réveil

L’orage gronda subitement
Son ombre freina le temps
Plus rapidement que la lumière
Et viola d’heurts depuis hier

Malgré tout, la fleur enracinée à son île
S’agrippe aux chants volatils
Ces échos de milles contrés étoilées
Traçant pour son retour, la voie lactée

Chaque mot décroche une étoile
Pour enfin dissiper ce voile
Occultant la chaleur de la vie
Et révéler le printemps qui ravi

Danse sur les échos
Panse-toi de ces gentils mots
Violoncelle-toi de cette harmonie
Et renait à la lumière de la vie

Douce étoile Mary
Perce-neige de sa rude nuit
Revêt la robe de l’espoir
Et de ta chantante lumière, éclipse le noir

©BenoitChampagne.com
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Ombre d’un délire

Yeux De Verre

Embrase les mots
Brule-les dans notre eau
Je tourne-elle
Sur la pointe de mes prunelles
Tu es lumière
Échos de fausses prières
Pars sans départ
Sans ton sein, il est trop tard
En vain, c’est l’espoir
De boire nos déboires

Ah dieu ! Quel coquin !
D’offrir ainsi délires.

Inspiré de #museMary …

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Sourire Perséide

Trottinant sur le sentier humide
Dans l’air d’apparence vide
Cherche la croisée Cupidon
Pour fleurir sa corporelle saison

La saison morte au sol fluide
Son accompagné pas demeure impavide
Flanquée qu’elle est de sa compagnon
Fidèle et jamais grognon

Sur son visage, de couleurs vivides,
Des yeux emplis d’un sourire perséide
Son corps endurcie de centurion
Rêve de caressantes passions

©BenoitChampagne.com
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