Je ferai une croix sur nos au revoir
Croiser le ‘faire sur le chair’
Et pointer sur notre nuit sera fière
Nous gouterons ensemble de ce boire
Qu’enivre nuit
Ivre d’envie

Je ferai une croix sur nos au revoir
Croiser le ‘faire sur le chair’
Et pointer sur notre nuit sera fière
Nous gouterons ensemble de ce boire
Qu’enivre nuit
Ivre d’envie
Perdu sur un chemin connu, de pas déchus du temps solitude, je découvre une salle de réception en préparation.
Dans sa légèreté d’être, elle était là: désinvolte et affairée. Une abeille à créer des beautés pour cette festive soirée. Des regards croisés, des instants volés à l’éternité, éphémères mais bien ancrés, provoquaient le désir de s’éterniser près de cette présence enchantée.
La fête sera pour une autre âme chanceuse. Mais son éclat jailli déjà sur moi. Témoin de ces accolades amicales, visiteur que je suis, imprévu et impromptu, comme une présence invisible dans le tourbillon des fanions, mon regard désireux cherche son port. De mon rempart, puise le rivage de sa lumière. Elle perçoit l’envie mielleuse de ces lèvres désireuses.
Ses bras traversent le vide nous séparant pour venir cueillir mon désir, comme une fleur qui attend son soleil, les deux pieds dans le pré boueux du temps. Tendrement ses lèvres se déposent sur les miennes, l’accueillant avec la douceur d’une pluie chaude d’été, comme un voile calme qui s’étend en un tapis volant au-delà des nuages. Un léger recul, un regard, un accord et les visages s’approchent de nouveau, soudant ces lèvres fiévreuses. Les langues, délicatement et timidement, se font offrandes tandis que la main glisse sur la hanche, traverse la prairie pour suivre le canyon dorsal, du haut vers le bas et aux reins s’éteindre.
Les corps vibrant de cette parenthèse intemporelle, une promesse de voyage à reprendre sur un autre chemin plus velouté, sur un lit rêvé, dans une éternité inassouvie, se séparent en gardant l’essence du moment, le souffle enivré, la tête enrubannée.
Je quitte les lieux, la voyant dans sa tenue de soirée, une reine à la légèreté du papillon, ses hanches fertiles de désires, sa poitrine saillante d’assurance. Et son regard au creux de ma main, au chaud, dans l’attente d’un avenir lointain…
Douceur de plume
Touchés que nous fûmes
Aux rondeurs sous notre regard
Fesses d’amour sans égard
Matinales rondeurs blanches
Cette neige sur nos franges
Dans le silence rouge
Fesses de carouge
Baisées de fleur
Courbes sans peur
Pénétrées de repos
Fesses d’enivrante peau
Vierges horizons, passions
Mains d’invitation
Douceurs matinales Baisées
Fesses nues aimées
07 février 2017
Naviguer ses côtes
Y voir l’éternité
Vouloir y rester
Remonter la côte
Y voir sa vallée
S’y laisser avaler
Goûter l’entrecôte
Plaine veloutée
S’y perdre, déboussolé
Valser avec l’hôte
Son souffle du nord, nous guider
Ses horizons du sud, nous envoûter
Cette terre, sans fautes
Copieusement Y voyager
S’y laisser rêver
Ses chemins tortueux
Autant de beautés
Pour le regard envoûté
Ses monts, curieux
Le temps, d’y passer
Les soupires y encrer
Embrassement vertigineux
En ses bras s’évader
Sur elle, intemporelle, s’apaiser
Trouver l’essence de son éternelle beauté
Du nord au sud, à ses merveilles, s’éveiller
L’enlacer dans une étreinte de réciprocité
Être subjugué …
De soi-même être dénudé …