Camille Matinale Jonquille

Dans ce regard aux milles lumières
Ce fruit tant convoité par les prières
Telle une feuille isolée dans cette clairière
Le bonheur caresse la pupille d’aujourd’hui comme hier

Dans ce sourire d’étoiles filantes
Cette toile brillante et envoutante
Tel un voile recouvrant les attentes
La joie réchauffe le monde d’aujourd’hui comme antan

Votre bonheur se sent
Votre joie s’entend
Brillez chère muse
Brillez des plaisirs qui amusent
Brillez du lustre de la luxure

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Rendez-vous manqué

C’est le souffle qui étouffe
De ce bonheur qui m’engouffre
On ne te voit, ni te touche
Mais sur nous, tu souffles
 
Ce plan, ce dessein, de nos mains
Les efforts de traits de crayons
Une vie d’active construction
Avec l’amour des lendemains
 
 
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
 
 
Une feuille qui vole dans le vent
Seule et légère, de couleurs fauves
Tombe au sol, anonyme au temps
Invisible, trop lourde, se sauve
 
Le rêve au loin, souffle disparaissant
Souffle chanson qui s’essoufle
Au loin, au loin, il s’évapore
Au loin, si loin, il s’éteint
 
 
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
 
 
À porter de main, écriture sur parchemins
Une histoire aux cursives dérisoires
L’espace d’une fenêtre, lumière infuse de l’être
Derrière les rideaux, ombres diffuses en lambeaux
 
Devenir ce qui n’est, être ce qui pourrait
Apparences présentaient, aux sentiments, ressentais
Délicieux goût du rêve, soufflé de la grève
Roulant sur la page, de sable, égratigné et de passage
 
 
Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin
 
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
 
 

Nos rêves de vie sont des dessins à la plume de plomb
Sur une plage caressée de vagues de fond
Ils apparaissent en châteaux phares, points forts
Et s’effacent subtilement, coulant au loin, malgré les efforts

 
 
Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin
 
Au loin, meurt ce petit train
Un horizon sans fin
Un mirage … vain
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Le jardin de Rose

Les courbes de votre jardin que je caresse du regard 
Joue contre la boite à souvenirs, je capte cette fraction d’éternité
Rose, ses pétales, sur le lit de couleurs, ouvertes au soleil clochard
S’y dresse en tuteur, ligne verticale vers le ciel, l’attestation du délicat touché
Rosée abondante et fraîche, offrande sous un soleil matinal, vantard 
L’objectif pénètre cet univers, ne faisant qu’un avec ce dessein désiré
Des bras tendus de l’arbre, je cadre;  fenêtre ouverte sur cet écart:
Ce jardin en danse, ondulations des reins  du vent et de son gré
Explosion écarlate, cris de la nature, échos sur les courbes en remparts
J’immortalise ces caresses, souvenirs matinaux, les yeux émerveillés
De cette vision d’un tiers, magie des nombres et beauté des arts
Votre jardin cambré, offre aux passants ce spectacle coloré.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Toi, Rivage de soi

L’ocean sculpte le rivage

Modelant ce doux visage 
Les yeux du desir de vivre
Main dans la main, ivres
La bouche murmure
Les echos de Namur
Ravalant les vagues aux rochers
Matinales et fraîches marées
La chevelure ondulée du sable
Caresse la joue inoubliable
Le sourire paisible
Tableau immiscible
L’être qui soi

Lettre qui voit

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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