Dans ce regard aux milles lumières Ce fruit tant convoité par les prières Telle une feuille isolée dans cette clairière Le bonheur caresse la pupille d’aujourd’hui comme hier
Dans ce sourire d’étoiles filantes Cette toile brillante et envoutante Tel un voile recouvrant les attentes La joie réchauffe le monde d’aujourd’hui comme antan
Votre bonheur se sent Votre joie s’entend Brillez chère muse Brillez des plaisirs qui amusent Brillez du lustre de la luxure
Apparences présentaient, aux sentiments, ressentais
Délicieux goût du rêve, soufflé de la grève
Roulant sur la page, de sable, égratigné et de passage
Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
Nos rêves de vie sont des dessins à la plume de plomb Sur une plage caressée de vagues de fond Ils apparaissent en châteaux phares, points forts Et s’effacent subtilement, coulant au loin, malgré les efforts
Les courbes de votre jardin que je caresse du regard Joue contre la boite à souvenirs, je capte cette fraction d’éternité Rose, ses pétales, sur le lit de couleurs, ouvertes au soleil clochard S’y dresse en tuteur, ligne verticale vers le ciel, l’attestation du délicat touché Rosée abondante et fraîche, offrande sous un soleil matinal, vantard L’objectif pénètre cet univers, ne faisant qu’un avec ce dessein désiré Des bras tendus de l’arbre, je cadre; fenêtre ouverte sur cet écart: Ce jardin en danse, ondulations des reins du vent et de son gré Explosion écarlate, cris de la nature, échos sur les courbes en remparts J’immortalise ces caresses, souvenirs matinaux, les yeux émerveillés De cette vision d’un tiers, magie des nombres et beauté des arts Votre jardin cambré, offre aux passants ce spectacle coloré.