Obsession

L’obsession est le couteau qui transperce l’inspiration; 
Recouvre du voile noir de la nuit l’astre qui y perd sa raison. 
Les images tatouées, marques du temps et des saisons, 
Ne s’estompent et peignent de silence cette vide maison.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Rémanence

Se réveiller dans un souvenir
Mur qui frappe comme pour me punir
Alors que je pourrais sentir
Sur moi la chaleur de ton désir
Etreinte étroite que je ne ‘cuisse’ fuir
Alors que sur mon lobe ton soupir
S’apaise de ses doux plaisirs
Souvenir
Pâtir
Partir
Dormir
Se lever, pour mieux revenir
Te trouver dans la nuit, s’y enfuir
Se réveiller dans ce souvenir
Mur qui revient, fidèle, pour me punir
Au son de ce chant que je respire
Étreinte souffrante sans déplaisir
Alors que sur mon oreille ne s’y trouve qu’un souvenir.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Le miroir poignard

Savoir un désir interdit
La souffrante dune chaude
Quand la mort te saisi
Le regard d’émeraude
Étincelle d’un reflet fortuit
Mon jour est nuit
Et je patauge
Entre ces fuyantes envies.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Les ailes d’Abigaëlle

“En cette journée de sensibilisation au deuil périnatal, je dédie ce message d’espoir à tous les parents esseulés et dans la peine de la perte d’un joyaux… “

Le temps qui s’écoule comme le vent contre un moulin
Sans compter ses pas, le sourire de la vie sans fin
On voit apparaitre un rayon de lumière, caresse des yeux
On sent le souffle de ce parfum des cieux.
ce qui vole
  ne s’y colle
puis s’envole
  et rend folle
On compte les espaces, vides sidéraux, qui s’égrènent
Les tripes s’accrochent aux poumons des demains sans peine
Un parfum, une fleur qui fane, une pluie sans eau
Le torrent des stupeurs qui saisi notre oiseau
ce qui vole
  nous colle
puis s’envole
  avec Éole
Le vide qui se cri dans un souffle éteint, arrêt du moulin
Jamais ce temps ne sera compté, jamais ne sera fin
On rêve de cette lumière, marque de feu dans nos yeux
Sans toucher, sans humer, ce parfum des cieux.
ce qui vola
  se voila
et que voilà
  au-delà
La trace de la moisson de notre coeur batera sur nos plaies
Le pain de notre avenir, moulu de nos espoirs, était
Mais le doux vent soufflera des plaines sur le moulin
Et on sentira son souffle et son parfum moudre sans fin.
En mémoire à toi, à elle, à lui, à vous tous parties 
Dans un bruissement d’ailes, en souvenir d’un paradis.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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