De dentelles
Se couvre le cœur
Le sein d’elle
Aux voyeurs
Les envolés désirs d’aile
Avec pudeur
Cette poitrine ravit-elle
Les passants voleurs ?

De dentelles
Se couvre le cœur
Le sein d’elle
Aux voyeurs
Les envolés désirs d’aile
Avec pudeur
Cette poitrine ravit-elle
Les passants voleurs ?
Dans la boucle dorée de nos matins
J’hume le doux parfum de ton satin
Dans le brutal matin se trouve en son sein
Les remnants de rêves sous la main
Emboucle-moi en ton crin
Disparaissons dans ce voile divin
Sculptons nos meilleurs « desseins »
Je t’en prit, vient
Aux ondes de mon rire
Je vogue sur les vagues de ton corps
Ton souffle sait lire
Le chant de mon port
Aux éclats de plaisirs
Les ficelles de soirs
Dévoilant les rivages à dévêtir
Sur le corps, déchoir
Sur nos corps revêtir
Nos innocences envolées
Portées aux ailes de mes rires
Vers les inspirantes contrés
La force de ton corps, m’y blottir
Comme neige fondante
S’y laisser partir
Au son de mon rire, contente
Rebondissent sur mes espoirs
Les rêvés bonds de solitaires soirs
La peau du temps, velours des désirs
Lie les corps célestes de soupirs
Les chaudes étreintes enchâssées
Ne sont que constellations imaginées
Silencieusement coule l’encre sans jardin
Sereine et glacée rivière du matin
Les tressées racines de la vie
À l’aveugle sont enfouies
Draps contour
Sans amour
Le troubadour
Ne voit le jour