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Je suis quoi
Pour que sur moi
Cette femme croit
En mon croissant et moi
Jolie d’et moi
Uni sous lit toit
En elle je crois
Ensemble sans être à soi

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Je suis quoi
Pour que sur moi
Cette femme croit
En mon croissant et moi
Jolie d’et moi
Uni sous lit toit
En elle je crois
Ensemble sans être à soi
Douceur de plume Touchés que nous fûmes
Aux rondeurs sous notre regard Fesses d’amour sans égard
Matinales rondeurs blanches
Cette neige sur nos franges
Dans le silence rouge
Fesses de carouge
Baisées de fleur Courbes sans peur
Pénétrées de repos
Fesses d’enivrante peau
Vierges horizons, passions
Mains d’invitation
Douceurs matinales
Baisées Fesses nues aimées
Ce matin là, dans la valse valise des mémoires inscrites, ces touchés de peau transcrite, le coup de langue sans mot, nous étions le réveil. Pores glissant sur terrain humide comme rivière d’été, sillonnent les recoins de nos natures pour se toucher l’avenir. Le cri des feuilles frémissantes d’émoi au vent matinal, bruissement d’un drap d’herbes, parfumé de passion, enivre l’odorat de la faim. Comme un microsillon, se lire le relief du bout d’un doigt, danser la ronde voix, forte et profonde, des plaisirs des pressions exprimées. Prendre l’éternelle place des images gravées, mariées au sexe de l’univers, une beauté étoilée, une voie marché, couru … perdu.