Sourire Perséide

Trottinant sur le sentier humide
Dans l’air d’apparence vide
Cherche la croisée Cupidon
Pour fleurir sa corporelle saison

La saison morte au sol fluide
Son accompagné pas demeure impavide
Flanquée qu’elle est de sa compagnon
Fidèle et jamais grognon

Sur son visage, de couleurs vivides,
Des yeux emplis d’un sourire perséide
Son corps endurcie de centurion
Rêve de caressantes passions

©BenoitChampagne.com
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J’ai besoin de te dire …

J’ai besoin de toi
Besoin de sentir tes lèvres contre mes lèvres
Mes mains caressantes sur tes reins
Sentir le roulis de tes hanches à leur délit

J’ai besoin de gouter ces vagues
Cette fontaine qui remonte la pluie diluvienne
Du plus profond de ton être en vagues de fond
Alors que sur tes fesses, ma volonté d’allégresse

J’ai besoin de nos langues
Sur ces peaux de jours d’été matinaux
Cette verve prudente en jouissances brulantes
M’essouffler sur ton antre béa

J’ai besoin de ta chaleur
Ta candeur à saisir ton bonheur
Le verbe gonflé pénétrant ta fleur parfumée
Offrande mutuelle de moments éternels

J’ai besoin de ton désir
Qui sans dire, ose renverser et saisir
Ce contrôle se donner, pour mieux t’élever
Dans l’apothéose délirante qui entre nous, s’impose

J’ai besoin de te dire …
Alors je vais me l’écrire !

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En robé de flammes

J’embrasse le rêve fougueux
S’embrase la robe rouge
Se brassent les sommets vertigineux
Le monde autour bouge

Elle goutte le rêve
S’égoutte le temps
Figé dans cette trêve
Qu’on désire éternellement

Nous sommes céleste
S’illuminent les yeux
Scintillement d’étoiles
À nous deux !

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Entre masques

Nous nous découvrons par le regard du touché
Les parfums des pores guident nos caresses
Se goûtent les effluves de rêves
Comme le temps glisse sur nos corps

Nous voyons l’inaudible en ouïs communs
L’indicible se fait bouche-bée
Dans cette danse aveugle
Nous, la somme d’une musique, valsons

Tous les sens tactiles éveillés
Nous baignent de cette ivresse
Où les découvertes n’ont de trêves
Que le temps qui esquisse nos corps

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