Fresque de notre langue

Lorsque ta langue s’allonge sur mes secrets devant toi mis à nus
Que ton regard, lit de passion, dévoile les tentations
Extirpant le mystérieux, l’insondable, mais palpable
Que les corps célestes, enlacés, noyés de cette voie lactée
Seulement là, trouves-tu la voix du silence interrompu
Le cri qui dicte les mots dénudées, soumis à tes règles enflammées

Extase ! Fresque de feu et de sens !

Une nouvelle page blanche qui se dit franche
Allongé que le lot y est de ses mots

Nus et non superflus !

«Pour toi qui se languie de ces lointains mots»

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Raz de marée

Pourrais-je me mouvoir en une tempête de pensées, où l’absence n’est présente que dans un oublie dans l’action ?

La présence qui se ressent malgré l’absence, comme un vent qu’on ne peut voir, menant son parfum dans les recoins invisibles mais Ô si présent !

Les images sont navires perdus dans leur bouteille à la mer, au gré d’une vague brouillonne, aux tourbillons inattendus. Des images sensibles, fragiles dans leur immortalité; au parfum d’un océan turquoise. Toutes voiles déployées pour capter un souffle d’avenir, un souffle de bouteille au chant du large qui trouve son port.

Est-ce que l’érotisme d’une plage ne se ressent qu’avec un navire libre au vent ? L’érotisme me quitte, sablé que je suis sur cette plage déserte; la soif qui quitte le verre, ne laissant que le glacial vide d’un coquillage muet.

Le bien-être de la liberté; la prison de l’isolement. 
Le bien-être de la plume; la prison de l’encre. 
Le bien-être de l’érotisme; la prison de la distance.
Le bien-être du corps; la prison de la proximité.
Le bien-être du soi; la prison de l’égo.
Le bien-être de la prison; la prison du bien-être !

Je voyage dans le doute. Je voyage dans les contradictions.

On me demande si je pense. Je panse …

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Piscine

Flottaison d’une envie, 
la piscine de ma nuit, 
je bois ta passion 
et nage sans raison. 
Je nous y vois, 
dans cette mare parfois.
Où les nuances ne sont que bleues
entre nous deux. 
Où les envies qui tente, 
ne sont plus que 50.
Les sous-courants, 
sans être épuisants, 
supportent le poids de nos images
ajoutant sans cesse à nos pages.
Le vent qui brise, 
la bise qui baise, 
la braise qui brûle, 
le feu qui nous consume, 
en vapeur nos âmes s’élèvent de cet écume.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Les ailes d’Abigaëlle

“En cette journée de sensibilisation au deuil périnatal, je dédie ce message d’espoir à tous les parents esseulés et dans la peine de la perte d’un joyaux… “

Le temps qui s’écoule comme le vent contre un moulin
Sans compter ses pas, le sourire de la vie sans fin
On voit apparaitre un rayon de lumière, caresse des yeux
On sent le souffle de ce parfum des cieux.
ce qui vole
  ne s’y colle
puis s’envole
  et rend folle
On compte les espaces, vides sidéraux, qui s’égrènent
Les tripes s’accrochent aux poumons des demains sans peine
Un parfum, une fleur qui fane, une pluie sans eau
Le torrent des stupeurs qui saisi notre oiseau
ce qui vole
  nous colle
puis s’envole
  avec Éole
Le vide qui se cri dans un souffle éteint, arrêt du moulin
Jamais ce temps ne sera compté, jamais ne sera fin
On rêve de cette lumière, marque de feu dans nos yeux
Sans toucher, sans humer, ce parfum des cieux.
ce qui vola
  se voila
et que voilà
  au-delà
La trace de la moisson de notre coeur batera sur nos plaies
Le pain de notre avenir, moulu de nos espoirs, était
Mais le doux vent soufflera des plaines sur le moulin
Et on sentira son souffle et son parfum moudre sans fin.
En mémoire à toi, à elle, à lui, à vous tous parties 
Dans un bruissement d’ailes, en souvenir d’un paradis.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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