Souhait en silence

Toi,
Toi, de ton île de bonheur
Toi, qui jamais ne liras
Toi, pour qui ce message restera muet
Une nuit sans rêve aux lumières d’une nouvelle Lune
Ce message t’envoie un souhait, des mots qui voleront
Au-delà les frontières des interdits en toute simplicité et sincérité.
Au nom d’une mémoire, d’une rivière d’où, jadis, coulait de ces rires
Des partages de plaisirs où inspiration et motivation gambadaient
Ce message porte la volonté d’une main tendue
Telle une horloge jamais arrêtée sur le temps passé,
De te souhaiter un jour d’anniversaire des plus beaux, des plus réjouissants
Une journée mémorable, effaçant tous les troubles du passé
Échangés par une fresque pour l’avenir, une oeuvre peinte de mains sereines.
Dans ce câble coupé, les souvenirs restent des files sans attaches
N’empêchant aucunement d’avoir une pensée pour ce jolie sourire
Ce regard de jeunesse et de vitalité qui seront des plus présents pour ce jour festif.
Un jour, une étoile est née, de nuage en nuage, elle répandra son parfum de spontanéité
Encore une jeune ange, cornue, il est vrai, avec tant à découvrir et faire vivre
Que cette journée soit un autre tremplin pour élancer ton talent aux limites de ses fibres.
Bientôt arrivera cet autre anniversaire, moins joyeux, moins heureux
Mes pensées seront de bon gré partagées
Dans ce lieu où elles croiseront les souvenirs communs
Les épreuves vécues et survécues.
Pour t’apporter réconfort malgré le silence et l’inexistence d’une présence.

Le pépin de la vie, ce fruit envolé
Ce navire sans attache en mer déchainée
Tous yeux ouverts de l’âme de cette attachée
Amitié

Chaque note danse la longue route
Par coeur, connu et sans détours
Tous yeux fermés sur les souvenirs toujours
L’amitié

Un jour sera, mais pas celui-là
Un tour pourra, mais pas de ce pas
Un silence chantera, où se redécouvrira
L’amitié

Bonne fête C.
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Toile d’étoiles

Le jour est venu
Où ton pas avance sans le mien
Que l’horizon ne t’abrite plus
Tout s’en trouve bien
Deux soleils venus
Partis en différents chemins
Prendre le temps du temps
Voir s’éloigner et pourtant
S’écouter respirer dans le temps
Ne jamais oublier pour autant
Un sourire se figeant
Dans le temps
Deux astres sur des orbites
Aux apogées opposées
Bien que joins d’un passé tacite
Ces voies célestes aux univers éloignés
De nouvelles étoiles abritent
Vies de paix retrouvé

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Camille Matinale Jonquille

Dans ce regard aux milles lumières
Ce fruit tant convoité par les prières
Telle une feuille isolée dans cette clairière
Le bonheur caresse la pupille d’aujourd’hui comme hier

Dans ce sourire d’étoiles filantes
Cette toile brillante et envoutante
Tel un voile recouvrant les attentes
La joie réchauffe le monde d’aujourd’hui comme antan

Votre bonheur se sent
Votre joie s’entend
Brillez chère muse
Brillez des plaisirs qui amusent
Brillez du lustre de la luxure

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


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Rendez-vous manqué

C’est le souffle qui étouffe
De ce bonheur qui m’engouffre
On ne te voit, ni te touche
Mais sur nous, tu souffles
 
Ce plan, ce dessein, de nos mains
Les efforts de traits de crayons
Une vie d’active construction
Avec l’amour des lendemains
 
 
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
 
 
Une feuille qui vole dans le vent
Seule et légère, de couleurs fauves
Tombe au sol, anonyme au temps
Invisible, trop lourde, se sauve
 
Le rêve au loin, souffle disparaissant
Souffle chanson qui s’essoufle
Au loin, au loin, il s’évapore
Au loin, si loin, il s’éteint
 
 
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
 
 
À porter de main, écriture sur parchemins
Une histoire aux cursives dérisoires
L’espace d’une fenêtre, lumière infuse de l’être
Derrière les rideaux, ombres diffuses en lambeaux
 
Devenir ce qui n’est, être ce qui pourrait
Apparences présentaient, aux sentiments, ressentais
Délicieux goût du rêve, soufflé de la grève
Roulant sur la page, de sable, égratigné et de passage
 
 
Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin
 
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
 
 

Nos rêves de vie sont des dessins à la plume de plomb
Sur une plage caressée de vagues de fond
Ils apparaissent en châteaux phares, points forts
Et s’effacent subtilement, coulant au loin, malgré les efforts

 
 
Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin
 
Au loin, meurt ce petit train
Un horizon sans fin
Un mirage … vain
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