Les hémisphères humains

La balance entre la tête et le coeur
Le vrai du moment en choeur
Avec la raison au semblant sage
Évite les inévitables dérapages

Savoir être soi à chaque moment
Palpiter des battements de la vie
Papiller du ventre les envies
Vibrer aux contactes charmants

Ressentir la vie à chaque réflexion
Accepter le vent soufflant
Songer au rêve inconscient
Balancer dans l’appréciation

Avec le coeur, être
Avec la raison, paraitre
Une dance entre l’un et l’autre
Une transe d’un vers l’autre

Soyons deux en un
Complétons-nous des uns
Et vivons avec les autres
Chacun avec notre hôte

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Amitié sonnante

Nous avons parlé, échangé.

Nous nous sommes reconnu, connu, inconnus convenus. Des regards et des paroles, des caresses sur le temps et sur les tempes tissent des liens de découvertes, au loin des couvertes. S’installe quelque chose, de quoi d’intangible, de quoi de serein, cette chose qui donne chaud au torse, mais des sueurs froides à l’espoir. Nous nous apprenons, ici notre première erreur, comme si entre ces inconnus pouvait s’enraciner un jardin de devenir, un champs de gaieté à perpétuité, alors que ces inconnus seront méconnus le temps venu. Déconvenues, ils seront.  Du moins, il y en aura toujours un. Celui qui cherchait, celui qui maladroitement espérait connaitre la paix, connaitre l’amitié, l’échange mutuel, la luxure. Cette simple mais complexe luxure; celle qui uni et divorce; celle dont on ne peut vivre sans, mais doit souvent vivre sans.

Nous avons parlé, échangé.

Jusqu’au moment de soi, être dévêtu, su à nu. Sans les barrières pour garder nos arrières. Nous protégeant dans ce plongeon si fière. Mais nous sauver, ne peut aucune prière. Non ! La peur de la perte nous réveille, la peur de post-solitude, de la servitude au vide des murs qui font la cage nous isolant de la vie qui se vie. La luxure serait-elle aussi pure que le chevalier puisse en survivre comme au champs ? Cette simple et complexe luxure; celle qui attise et courtise; celle qui flagelle la chair et nourrie la poésie. 

Nous avons parlé, échangé.

Au-delà de s’être découvert. Au moment de se dévêtir de ces vêtements, ultimes frontières. Dans les plans, tels qu’entendus, tels qu’attendus, tels que convenus, le temps est venu. Mais les merveilles touchées à l’âme, ces paroles, ces parcelles de rien, ces bribes du sien et du mien, forment ce nouveau rampart. Criant gare à l’instinct, au désir de cette luxure. Ce frein qui nous trouverait impure … ce manque de respect des liens éphémères gagnés pour les perdre dans le chemin du lendemain. Conséquence à cette simplement complexe luxure; celle qui anime, réanime; celle qui tue les lendemains à 4 mains. 

Nous avons parlé, échangé.

Nous sommes parties chacun de notre côté. Avec nos couvertes et nos découvertes. Toute une histoire qui sera un certain demain oubliée; du moins pour l’un et peut-être l’hôte. Parfois, il est mieux de ne pas connaitre ce qui ne peut être vécu. Ne pas pousser les liens au-delà du point où leur perte devienne le fardeau d’une vie lourde sans lien. Alors dans l’ignorance l’un demeure. L’hôte sait, dans sa solitude, la vie qu’il aura sauvé; et se meurt… Sans cette luxure; celle qui vient; celle qui va et vient …

Nous aurons parlé, nous aurons échangé …

 

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Rose des vents

Dans le coeur de l’ange
Se cache la larme de la mer
De son sourire de louanges
Coule le désir aux oublies amers
 
Une goutte salée dans l’immensité vert
Brillant diamant aux couleurs pastels
Couvrant de son sourire Rose l’hiver
Fraicheur délicate comme des ailes
 
Une étoile scintillante dans nos firmaments
Filante de chaude et brillante lumière
Étalant sa douce beauté sur les gens
Forte de ses amitiés sincères
 
De ces humbles mots d’anniversaire
Ce jour qui joint le merveilleux destin
Que se dresse cette joie légère
Grandeur d’âme aux talentueux desseins
 
Que ce jour nuit soit de fêtes
Que ses ombres révèlent des lumières
Que sa douceur soir fleur Rose d’être
Que les demains s’augmentent des hiers
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Wasteland

Reading the words of past
Your present thrown in thy face
My eyes filled with tears of dust
Striving in this ocean of sand
Without sail, the horizon fast
The wind of time turns its face
Looking astray, my shore’s a dust
From an afar life it bans
Feeling the void you cast
That shroud without cloud I face
A glimpse of light, soon turned to dust
That red knife in your hand
Once, one we were as
Twin suns, warmth in our embrace
Now looking like deserts of dust
Eclipse of the Moon, I strand
The shadows of time past
A window on an empty space
Gazing the wind and never-ending dust
Lost in an ocean of quicksand 
Will the sunrise be one day colorfast
The meeting of life printed on our faces
Shimmering eyes free of dust
Walking heart and mind we understand ?
Walking the road hand in hand
Walking life and friendship on land
Walking away from wasteland
Walking as dancing music land
Walking, dancing, looking … living.
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