Perdu dans les brumes du temps Le vide d’années-lumière Une ange sur les constellations déposant Sa Nébuleuse fière Les échos de silencieux scintillements Dans le ciel réverbèrent
Est-ce l’oublie endormant Ou la gravure dans la pierre D’aspect flou mais présent Éternellement demeure prière
Elle est lumière miroitant à sa fenêtre La goutte d’envie ruisselant sur la douche L’énergie insufflant la volonté d’être Le mouvement du souvenir qu’il touche
Brillante matinée au corps chaud Printemps dévoilant ses infinis rayons Le regard, elle caresse de beau Ces rayons de cheveux blonds
Le cosmos défile le mystérieux infini Sans attache aux aiguilles circulaires du temps Des âmes, il encre grandiose symphonie Aux notes en vibratos oscillants
Et, là, s’élève, délicate et silencieuse Comme la poésie des chinoises ombres La muse, rêvée, se faisant harpe pulpeuse Cristalline sous le doigté de la nuit sombre
Perdues dans cet univers des incongruités Sur la Voie lactée à pas de néant S’unissent et se dispersent les impossibilités Au-delà du visible, vagues échos du temps
La matinée est un cosmos du temps Un éveil aux beautés de ses saisons Et au chant de la muse au regard brillant L’éternel instant, l’infime grandiose, d’une vibrante passion