Mon Printemps

Tu fus le printemps dans mon hiver
Le coloré été dans mon enfer
Les liens de la terre
Ne furent qu’éphémères

Cette page remplie de chimères
Sans ce je ne saurais faire
Pour ta fleur dans ses vers
Et ses rimes, me libèrent

Pour toujours, demain gardera hier
De bonheur et de lumière
Ta vie en sera familière
Et pour moi, passée saison sanctuaire

Refuge soie

Je ferai la guerre aux rigueurs
Aux douleurs
Qu’autrui te couvrirait


Les manteaux de fugueurs
Aux petites heures
T’en préserverais


Voile blanc de douceur
Sur toi cajoleur
Hutte je ferais

Sous le blanc couvert

Rivère Du Coteau

La fleur perce neige étale sa lumière
Au sortir du glacial hiver
Sous le manteau blanc, elle sommeille
Protégée en attendant son réveil

L’orage gronda subitement
Son ombre freina le temps
Plus rapidement que la lumière
Et viola d’heurts depuis hier

Malgré tout, la fleur enracinée à son île
S’agrippe aux chants volatils
Ces échos de milles contrés étoilées
Traçant pour son retour, la voie lactée

Chaque mot décroche une étoile
Pour enfin dissiper ce voile
Occultant la chaleur de la vie
Et révéler le printemps qui ravi

Danse sur les échos
Panse-toi de ces gentils mots
Violoncelle-toi de cette harmonie
Et renait à la lumière de la vie

Douce étoile Mary
Perce-neige de sa rude nuit
Revêt la robe de l’espoir
Et de ta chantante lumière, éclipse le noir

©BenoitChampagne.com

Ombre d’un délire

Yeux De Verre

Embrase les mots
Brule-les dans notre eau
Je tourne-elle
Sur la pointe de mes prunelles
Tu es lumière
Échos de fausses prières
Pars sans départ
Sans ton sein, il est trop tard
En vain, c’est l’espoir
De boire nos déboires

Ah dieu ! Quel coquin !
D’offrir ainsi délires.

Inspiré de #museMary …