Un océan de paix … ou de troubles

La vie est souvent tel un miroir d’eau où seul notre reflet nous incombe. Et bien qu’il pourrait être agrémenté d’agréable voiliers, on leur épargne des naufrages et des coques brisés. Car c’est alors que le miroir devient trouble avec une mousson renversante, d’une main imprévue, bien qu’ingénue, sur le flanc d’une rive embrochée.

On doit se regarder dans ce miroir, y voir le fond de notre océan, y ratisser la vie qui s’y cache, y boire notre histoire. 

Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète

La dernière portée

La perte d’une âme complice est aussi pénible parfois que la perte d’un être Aimé. Le vide autour qui perpétue son point d’orgue; résonances consonantes de silences en contre-point. La lourdeur des liaisons laisse les notes en suspension comme si nul attachement ne vibrait. Faux qu’est cette impression de chant libre, lorsque le champs est rasé et labouré à chaque saison comme une perpétuelle répétition.  

L’attente du signal du chef de cet orchestre vide, quitté de ses artisans; moment d’anticipation comme le vent attendu pour assécher la pluie. Les vrilles de mon esprit, tourments alimentés par le vide, en triolets, sans pause aucune en soutien à cette gamme.  

Un signe … une note … une clé .  

Point d’orgue …..

 
 
(vieux texte de 2012)