Les ailes d’Abigaëlle
“En cette journée de sensibilisation au deuil périnatal, je dédie ce message d’espoir à tous les parents esseulés et dans la peine de la perte d’un joyaux… “
Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète
Pianotée
Ces mains que tu laisses parcourir ce dos, ce dos crispé de cette attente d’un souhait de nuit, lui procurent ces frissons aux chocs électriques qui se répandent dans les moindres recoins “ensoirés”, mais si caressés.
Une lumière humide “chandelle-lise” ton antre et cramoisie être, le soulevant de sa fougue comme le vent cueille la feuille rouge sanguine, frivole et délicate. Humectant ton orée de plaisir avec la tendresse du duvet matinal et la délicatesse du danseur de feu.
Dans une danse où les muscles rencontrent les douleurs des tensions libérées, des frictions de l’attente consumée, des crissements de pores ensorcelées, le pas “s’enlace-grippe” dans une étreinte enracinée au plus profond de tes jouissances.
Les sens aux aguets, affutés et surexcités, l’oreille de la caresse pianote ce dos courbé, notant le chant de ses reliefs sur une porté habilement dirigée de la baguette de maestro. Le rythme des rimes se perd, la frime de la pomme chantée s’oublie, alors que l’unisson de la conclusion “s’orgue-ouïe”.
Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète
Mots muets
Lorsque les mots étouffent la passion
Que le silence crie au secours
Nous suivons le même parcours.
Où du reste n’est notre union
Lorsque les mots éparpillent les raisons
Que le silence dicte sa cour
Aucun joyeux calembour
Ne traduit nos intentions
Lorsque les mots dans leur silence
Que le silence par ses maux
Tout ce qui sonne faux
Aiguise notre patience.
Parfois les meilleurs mots
Sont ceux qu’on ne dit
Ni ceux qu’on écrit
Mais ceux qu’on vit.