Fresque de notre langue

Lorsque ta langue s’allonge sur mes secrets devant toi mis à nus
Que ton regard, lit de passion, dévoile les tentations
Extirpant le mystérieux, l’insondable, mais palpable
Que les corps célestes, enlacés, noyés de cette voie lactée
Seulement là, trouves-tu la voix du silence interrompu
Le cri qui dicte les mots dénudées, soumis à tes règles enflammées

Extase ! Fresque de feu et de sens !

Une nouvelle page blanche qui se dit franche
Allongé que le lot y est de ses mots

Nus et non superflus !

«Pour toi qui se languie de ces lointains mots»

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


Corps du temps

Tic-tac, le temps qui égraine ma passion
Ding! le réveil qui éteint cette chanson
Ah ! l’écho du rêve que nous partagions!
Quand tu lèves le voile, que je découvre en ton sein, ta fougue,
Je me délecte de la sincérité, hypnotisé en ton sein; ton joug. 
En glissant le long de ton ombre
Perdu dans l’insondable pénombre
Je ne suis que nocturne lumière
Je rêve de l’estuaire.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète