Accord d’accords

Guitar close-up

Ces chansons que nous notons;
Sur un son de diapason,
Dans une vibration sur nos poumons.
Nos coeurs et nos raisons,
Dans un bond, valseront,
À ces chansons qui nous dansons.

Cette voix qui doucement berce
Le poupon en liesse.
Que de vie elle exerce.
Que n’est-elle joliesse ?
Que ce n’est point par politesse
Que j’écrie ces finesses.

Guitar Close-up
Hollow body guitar in close-up Utilisation sous autorisation © Benoit Champagne

Ces chansons que nous écoutons;
Mon âme, qui de vagabond,
Mon coeur, qui de barbon,
Mon moi, qui de furibond,
Rempli par ce son glouton
De ces chansons que nous adorons.

Cette voix qui doucement berce
Mon âme dans l’allégresse.
Que de force elle exerce.
Que n’est-elle joliesse ?
Et c’est bien de politesse
Que je m’incline chère comtesse.


Texte originale daté : avril 2008

Sur les vallons

Sur les vallons de ton désert
Tu traces les sentiers de ton avenir
Ton éther murmure dans ta chair
Frissonnante de tous tes désirs

Le souffle sur la grande voile d’hier
Les tumultes pour te redéfinir
Demain se dressera, fière,
Tu seras de te voir jaillir

Le chant intérieur, réel geyser
Pour le salut d’épanouir
Esprit et corps, guerrières
Sur les vallons de tes plaisirs

Raconte «nous»

Fait la lecture de ta vie
Comme le parfum matinal
Pour caresser de vent
Tes cheveux de notre nuit
Mes mots seront ensoleillés
Je serai velouté ou corsé

La prose, sur la cuisse
Le verbe désirer, y dépose
L’y nourrir le papillon
De gorgés veloutées
Tu vibres d’histoires d’hiers
Et danse ton imaginaire


Deux atomes aux rencontres
Invariablement déconvenues
Projetés sur l’éphémère instant
Séparés de réalités
Tissés de plaisirs
Liés de souvenirs

Ondes de corps

Assise les pieds dans l’eau
La cuisse aux intentions légères
Elle s’y glisse comme une vague
Venant du fond prendre la rive

D’un pas d’assurance, elle le prend de haut
Leurs lèvres humides de fièvre
Leur corps enlacés, le temps divague
Dévêtant les secondes lascives

Le bruit des vagues sous leurs soubresauts
Elle, créature aux retenus rêves
Lui, de sa délicieuse verve swag
Les retenus que leur corps ravivent

Ses lèvres sur ses seins si beaux
Humides d’une poésie sans trêve
Leur désire s’enfilant comme une bague
Leur sexe, comme en nuit, revivent

S’enfilent les caresses sous les Ô
À chaque glissement, une retenue crève
Nus et naufragés, leurs reins font la vague
Portant le mât au lagon de ses rives

Leur ascension toujours plus haut
Tourbillons d’intenses ondes brèves
Renversée de l’intérieur par cette dague
Soulagée ainsi, elle occulte cette dérive

Ils sont un dans une multitude
Dans une bulle, ce rêve de plénitude
Écrit dans le corps avec certitude
Leur extatique amplitude