La féminité est une fleur
Sur les pores de la vie
De sa forte douceur
Son chemin elle construit
Enracinée dans la terre
Elle fait son bonheur
Arrosée d’envie
Qui glisse avec ardeur
Sur autrui

La féminité est une fleur
Sur les pores de la vie
De sa forte douceur
Son chemin elle construit
Enracinée dans la terre
Elle fait son bonheur
Arrosée d’envie
Qui glisse avec ardeur
Sur autrui
Rouler au vent
Contre la route du temps
Comme la roue folle
De l’histoire qui nous étiole
Sans demain
Sans chemin
Attendre la Voie lactée
Pour enfin la félicité
Cette libération d’attentes
D’enivrements, absentes
S’effacer du vent
Sur la route du temps
Chagrin sous la pluie
Sans l’ombre d’un bruit
Charbon dans l’averse
Éteintes ivresses
Comme la rivière gelée
Du manteau d’un hiver déchaîné
Et le sommeil
Se réveiller au soleil
Le store de l’œil
Au matin du deuil
Des nuits de vent
Dans le lit du temps
L’onde court sur la mer
Invisible vague
Impassible force
Glisse sur le destin amère
Sur l’impossible, zig-zag
Droit devant avec force
Subtile, elle semble éphémère
S’éternise en vagues
Chant de vie en morse
L’onde fait son chemin
Face aux obstacles
Affronte les contre-courants
Contre le récif, érode son destin
Les abysse d’embâcles
Défonce vers son printemps
L’espoir vibrant sans fin
La vie et ses spectacles
Source de vie au combattant
Elle a la douceur
D’une rosée du matin
Du printemps, la fraicheur
D’une jeunesse sans fin
Son corps dérape
Sous la vague démente
De passion, la frappent
Ses envies latentes
Elle fait sable blond
Dans le sablier du temps
Son regard sans fond
De tendresse, enveloppant
Au travers sa nuit
Où le jour se lèvera
La noirceur l’envie
Puis, la fleur s’épanouira
Elle est le soleil fonceur
Caressant la rosée du matin
Du printemps, l’heure
Sa jeunesse sans fin