Ma plume est un livre fermé
S’y étouffent les mots
À défaut d’être consommés.

Dans l’oubli isolé
Se camouflent les mots
À défaut d’être partagés.

Sur les pages déchirées
Disparaissent les mots
À défaut d’être imprimés.

Tant d’images, tant de sages

Douleurs du loin, douleur du moins

Le couteau d’un rein, n’est plus rien

Quand la mémoire saigne que tu peignes.

Ma couverture, de toi en reliure
J’étouffe mes mots
Par défaut, par censure.

Disparu, comme une souillure
Je camoufle mes mots
Par défaut, sous des rayures.

Ma plume en écaillures
Disparu sans mes mots
À défaut d’une balayure.

Tant d’images, tant de pages

Douleurs de loin, si seulement au moins…

Le couteau de tes reins contre les miens

Ma mémoire saigne …

Que je sois maintenant rien …

Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète

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