Elle est lumière miroitant à sa fenêtre
La goutte d’envie ruisselant sur la douche
L’énergie insufflant la volonté d’être
Le mouvement du souvenir qu’il touche

Brillante matinée au corps chaud
Printemps dévoilant ses infinis rayons
Le regard, elle caresse de beau
Ces rayons de cheveux blonds

Le cosmos défile le mystérieux infini
Sans attache aux aiguilles circulaires du temps
Des âmes, il encre grandiose symphonie
Aux notes en vibratos oscillants

Et, là, s’élève, délicate et silencieuse
Comme la poésie des chinoises ombres
La muse, rêvée, se faisant harpe pulpeuse
Cristalline sous le doigté de la nuit sombre

Perdues dans cet univers des incongruités
Sur la Voie lactée à pas de néant
S’unissent et se dispersent les impossibilités
Au-delà du visible, vagues échos du temps

La matinée est un cosmos du temps
Un éveil aux beautés de ses saisons
Et au chant de la muse au regard brillant
      L’éternel instant,
          l’infime grandiose,
                d’une vibrante passion

Voici ici une photo qui illustre d’une autre manière le double-sens de ce texte. ©2021 Natboudoir sur Instagram

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