Un autre ruisseau qui s’efface dans la fertile terre 

Chaque pas vers la mer 

Est balayé du souffle du destin 

Tout disparait sans dessein


La vie tourne son moulin sous le vent du présent emportant les rêves et les espoirs d’un demain sans histoire, moulant le blé d’une moisson qui ne se récolte plus, laissée dans un champs aride et sans pluie, où même le soleil ne brille qu’indirectement et que le souffle ne chante que pour les fleurs et les arbres distants, réduisant au silence le buisson esseulé dans une forêt de quatre murs.


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