Rémanence

Se réveiller dans un souvenir
Mur qui frappe comme pour me punir
Alors que je pourrais sentir
Sur moi la chaleur de ton désir
Etreinte étroite que je ne ‘cuisse’ fuir
Alors que sur mon lobe ton soupir
S’apaise de ses doux plaisirs
Souvenir
Pâtir
Partir
Dormir
Se lever, pour mieux revenir
Te trouver dans la nuit, s’y enfuir
Se réveiller dans ce souvenir
Mur qui revient, fidèle, pour me punir
Au son de ce chant que je respire
Étreinte souffrante sans déplaisir
Alors que sur mon oreille ne s’y trouve qu’un souvenir.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


Please follow and like us:

Le miroir poignard

Savoir un désir interdit
La souffrante dune chaude
Quand la mort te saisi
Le regard d’émeraude
Étincelle d’un reflet fortuit
Mon jour est nuit
Et je patauge
Entre ces fuyantes envies.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


Please follow and like us:

Voile de beauté

Sa beauté reflète la douceur d’une fleur
La caresse d’un doux vent cajoleur
Le souffle chaud d’une légère moiteur.

Sa beauté empreigne le regard captif
La mémoire, d’aucune manière, ne résiste
La vision aveuglée par ce doux artifice.

Son regard miroite le touché caressant
Le foudroyant soleil jaune et énergisant
L’océan calme et froid des réminiscences.

Mon âme voyage dans les contrés oubliées
Lorsqu’effacée est ton visage ainsi présenté
L’espace d’un moment trop vite passé.

Mon coeur chavire sur l’océan du souvenir
S’y perd dans le naufrage de son navire
Dû aux tourments que la vie conspire.

Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète

Please follow and like us:

La dernière portée

La perte d’une âme complice est aussi pénible parfois que la perte d’un être Aimé. Le vide autour qui perpétue son point d’orgue; résonances consonantes de silences en contre-point. La lourdeur des liaisons laisse les notes en suspension comme si nul attachement ne vibrait. Faux qu’est cette impression de chant libre, lorsque le champs est rasé et labouré à chaque saison comme une perpétuelle répétition.  

L’attente du signal du chef de cet orchestre vide, quitté de ses artisans; moment d’anticipation comme le vent attendu pour assécher la pluie. Les vrilles de mon esprit, tourments alimentés par le vide, en triolets, sans pause aucune en soutien à cette gamme.  

Un signe … une note … une clé .  

Point d’orgue …..

 
 
(vieux texte de 2012)
Please follow and like us: