Été de l’être
Chaleur enveloppante
Où l’on voyage
Aux confins des songes
Puisses-tu être
La belle dormante
Tournant la page
De notre conte
La Belle dormante

Été de l’être
Chaleur enveloppante
Où l’on voyage
Aux confins des songes
Puisses-tu être
La belle dormante
Tournant la page
De notre conte
S’éveiller d’un rêve
Dans un autre rêve
Te chercher sans trêve
Et fondre à ces lèvres
Une histoire si brève
D’une plume en grève
De pas incertains sur ma grève
Cette falaise qu’élève
Mon désir d’Eve
Que mon corps en crève
“
Dans l’écueil de la solitude
Tu effeuilles mes certitudes
Comme nos corps jadis
Dévêtus de leur turpitude
Les murs font sombres échos
Des murmures jadis si beaux
Ces accords de nos corps
Dévêtus de leur cachot
Se meurt de lassitude la nuit
Des échos que je fuis
Un jour certitude, pour toujours oublie
Se dévêtit à son tour la vie
Perdu dans le vent de l’ennuie
Au passé diffus de nuits
Ce rêve interrompu
Peine au sang déchu
Au matin enneigé
De notre chemin effacé
Balayées congères
D’une main de revers
Je n’oublie que la feuille
De cette saison de deuil
Sous la neige blanche
De tes mémorables hanches